Appel à la sérénité du maire de Tubah face au conflit foncier Bambili-Nkwen

2 Min de lecture

Les villages de Bambili et de Nkwen sont confrontés à un conflit foncier de longue date qui est à l’origine des troubles. Le maire Tanjong a appelé à la retenue et a souligné la nécessité d’une intervention de l’État pour résoudre le problème foncier complexe le jeudi 23 novembre devant la foule agitée de femmes et de jeunes de Bambili. J’ai demandé le calme. Pour le bien de la planète, nous ne pouvons pas sacrifier des vies. Nous continuons à combattre, à tuer et à détruire des biens pour la planète au XXIe siècle. J’ai exhorté mon peuple à garder son calme.

Le maire Tanjong a déclaré: « Respectons la loi, Tubah ; nous croyons en elle plutôt qu’en l’agression ». Il a souligné l’importance d’une solution étatique finale pour permettre à la population de vivre en paix, accompagné par Massango Metouge Narcisse, le préfet de Tubah. Afin que les habitants puissent reprendre leur vie quotidienne, il a également appelé à une action rapide pour mettre fin au conflit.

S’adressant aux participants, le maire Tanjong a également exigé que les incendies et les destructions de biens sur le site de la manifestation s’arrêtent. « Nous exigeons la fin immédiate de cette action destructrice si des personnes venant de l’extérieur de Bambili mettent le feu à ces maisons », a-t-il déclaré.

Le 23 novembre, des maisons de Bambili ont été incendiées la frontière de Nkwen à la suite des récentes violences. Les habitants de Bambili sont devenus furieux, affirmant que certains avaient été engagés pour commettre des atrocités. Les habitants de Nkwen ont été accusés de les avoir chassés dans le but de vendre leurs terres. La zone industrielle de Bamenda, qui partage des frontières avec Bambili, Bambui et Nkwen, est l’endroit où se trouvent les terres contestées. Au moment de la rédaction de cet article, les autorités compétentes n’avaient pas encore commenté le conflit, qui dure depuis un certain temps.

Partager Cet Article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Quitter la version mobile