Des sénateurs ont récemment discuté de l’introduction du premier vaccin antipaludique recommandé par l’OMS au Cameroun. Le Cameroun est donc le premier pays africain à utiliser ce vaccin. Cependant, soucieux de la sécurité et des garanties du vaccin, les sénateurs ont fait part de leurs préoccupations.
La chercheuse camerounaise Rose Leke, ainsi que d’autres chercheurs africains, ont mis en œuvre le processus de conception du vaccin depuis 2015, ce qui a rassuré le ministre de la Santé publique. Malgré quelques cas de convulsions, de fièvre et d’éruptions cutanées temporaires qui ont été signalés, plus de 1,7 million d’enfants ont reçu ce vaccin dans le cadre d’essais cliniques au cours des cinq dernières années. Actuellement, un million de doses de ce vaccin sont disponibles au Cameroun, et grâce à une subvention de 9,5 dollars par dose de la part de GAVI, les dépenses restantes d’un montant de 3,6 milliards de FCFA seront couvertes.
Le vaccin, également connu sous le nom de Mosquirix, a été livré au Cameroun en 331 200 doses en novembre dernier pour un montant de 39 744 000 FCFA. Son utilisation sera un ajout important pour le contrôle du paludisme, selon le ministre de la Santé. Suite à cette réunion, les sénateurs ont demandé aux collectivités territoriales décentralisées de s’impliquer dans la sensibilisation de la population à l’importance de la vaccination. Cela représente une avancée significative dans le nouveau programme de vaccination antipaludique du Cameroun.
Cependant, malgré ces développements, des inquiétudes persistent quant à l’accessibilité du vaccin pour les populations les plus vulnérables et les régions reculées du pays. Il est donc essentiel que les autorités sanitaires continuent de garantir l’accès et la sécurité de tous à ce vaccin. Les sénateurs ont souligné l’importance de la participation des collectivités locales dans la sensibilisation à la valeur de la vaccination.
En résumé, l’introduction du premier vaccin antipaludique au Cameroun est un progrès significatif dans la lutte contre cette maladie mortelle. Cependant, il est crucial de garantir que toutes les populations aient accès à ce vaccin et qu’il soit administré en toute sécurité. Le rôle des collectivités locales dans la sensibilisation est donc vital pour le succès de ce programme de vaccination.