La performance impressionnante du Cameroun lui a permis de se qualifier pour cette compétition incontournable, après une victoire difficile de 3-0 contre le Burundi lors de la dernière journée des matchs qualificatifs. Avec un bilan de 2 victoires, 1 match nul et 1 défaite en 4 matchs, les cinq fois champions d’Afrique ont pris la tête du Groupe C.
Mais comment en est-on arrivé là ? Revenons aux origines de cette équipe légendaire. Le Cameroun a disputé son premier match officiel en 1956, où il a été battu 2-3 par le Congo belge. Plus tard, la nation a obtenu son indépendance de la France et de la Grande-Bretagne pour devenir la République fédérale du Cameroun. En 1963, la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) a été admise au sein de la CAF et de la FIFA.
Le Cameroun a alors participé à sa première CAN en 1970, où malgré deux victoires sur trois matchs, il a été éliminé au premier tour. Quelques années plus tard, le pays a accueilli l’édition de 1972, mais n’a pas réussi à remporter le titre à domicile. Après une décennie d’absence, les Lions indomptables se sont qualifiés pour la CAN 1982. Ils ont ensuite remporté leur première médaille d’or en 1984.
Deux ans plus tard, en 1986, ils ont terminé deuxième et ont remporté une deuxième CAN en 1988 en battant le Nigéria 1-0. De 1990 à 2022, le Cameroun a participé à 14 éditions sur 17 de la CAN. Une période au cours de laquelle ils ont remporté trois titres (en 2000 et 2002 consécutivement, puis en 2017).
Cette fois-ci, les joueurs clés à surveiller sont Aboubakar Vincent, Eric Maxim Tchoupo Moting et Frank Magri. Le Cameroun est placé dans le Groupe C avec le Sénégal, champion en titre à la recherche d’un deuxième titre consécutif, Gambie qui fera sa deuxième apparition à la prestigieuse jamboree africaine après ses débuts en 2021, et la Guinée qui s’est qualifiée deux fois en quarts de finale (en 2006 et 2015).
Sans conteste considérée comme l’une des grandes puissances du football africain, l’équipe des Lions indomptables espère laisser une empreinte mémorable en Côte d’Ivoire en janvier, lors de la CAN.