La décision de libérer Amougou Belinga est correcte selon son avocat Charly Noah

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Amougou Belinga, magnat des médias camerounais, fait l’objet d’un épisode explosif dans le feuilleton‍ judiciaire. L’avocat Charly ‌Noah a⁢ rappelé que la décision initiale⁢ du ⁤juge d’instruction était‍ parfaitement légale lorsque sa libération a été ⁣annulée dans le chaos. Nous examinerons en ‍détail​ les ⁢arguments juridiques de M. Noah ⁣dans cet article.

Pour mémoire, le mandat d’arrêt visant les deux principaux suspects, Amougou Belinga et Eko, ‍avait dans un premier temps été levé par le juge d’instruction chargé ⁤de l’affaire du⁢ meurtre ⁤du journaliste Martinez Zogo. Quelques heures plus tard, ​une plainte ⁤concernant de faux documents a ‌entraîné l’annulation de cette décision.

Nous examinerons en détail⁢ les ⁢arguments juridiques de M. Noah ​dans cet article.

Me Charly ‌Noah a été contraint de s’exprimer​ sur ce sujet en raison d’une circonstance absurde. La première ordonnance de libération était entièrement légale et conforme à⁤ la Constitution camerounaise, selon l’avocat. En effet, selon l’article 2 du préambule de la Loi fondamentale de 1996, « la liberté et la sécurité de ⁢chacun sont garanties dans‍ le respect des droits d’autrui et⁤ du⁤ bien commun ».

Le juge d’instruction a le pouvoir d’ordonner la libération ⁢du mandat ⁢de détention provisoire à tout moment‍ au cours de la procédure, conformément à l’article 222-1 du Code de procédure pénale,‍ rappelle ‌également M. Noah. Le but de⁤ cet essai⁢ est d’attirer l’attention sur le‍ caractère unique de‍ la détention provisoire au Cameroun. En fait,⁢ cette ⁢mesure ne peut être maintenue que si‌ elle est ​étayée par des ‍preuves solides‍ et appropriée compte tenu de la gravité de l’infraction.

Le juge d’instruction a le pouvoir d’ordonner la libération du mandat de détention provisoire à tout moment au cours de la procédure.

Me Noah ⁢souligne de ce point de⁢ vue que,​ face à la tentation de l’État d’abuser ⁢de son autorité, les organisations de protection des droits humains doivent jouer un rôle crucial dans la défense des libertés individuelles.

En d’autres termes, l’avocat estime que ‌la libération d’Amougou Belinga et d’Eko‌ Eko ⁣était entièrement conforme aux dispositions légales camerounaises régissant la⁤ détention provisoire.‍ Rien, selon lui, ne​ justifie leur maintien en détention. Même si⁢ les deux suspects font face à de graves accusations dans l’affaire ⁣du meurtre du journaliste Martinez⁢ Zogo, il est essentiel de faire respecter les droits de la défense et la ⁣présomption​ d’innocence ⁢dans l’ensemble du système judiciaire.

La libération d’Amougou Belinga et d’Eko Eko était entièrement conforme aux dispositions légales camerounaises régissant‌ la détention provisoire.

Il n’est pas ⁤clair si le système⁤ judiciaire camerounais ​tiendra compte de⁢ ces arguments ou⁤ s’il continuera à prévaloir sa décision en maintenant l’accusé en‍ détention.

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