Interdiction de Voyage Présidentiel Prolongée jusqu’en 2024 : Impact Majeur sur la Politique

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Le ministre ‍des Finances et⁤ des Affaires économiques, M. Seedy ⁢Keita, a annoncé lors‌ de sa présentation du budget‌ au Parlement que le moratoire actuel sur les voyages, émis ​par le Bureau‍ de Son Excellence, le Président Adama Barrow, sera maintenu pour l’exercice fiscal 2024. M. Keita a noté que les voyages officiels seront limités aux ​voyages statutaires et⁢ que la taille des délégations sera également réduite.

En août de cette année, le Président ‌Adama Barrow a ‍ suspendu tous les voyages officiels, y compris les siens, dans ⁢le but de réduire‌ les dépenses publiques. Cette décision a été prise en réponse aux recettes en ​baisse, aux ‍taxes élevées et aux ‍subventions élevées des carburants par l’État.

Classé au 174ème rang ⁢sur les 194 pays du classement ‍de l’Indice de développement humain ⁢des Nations Unies, avec plus du cinquième de la population vivant avec moins de deux dollars par jour selon la Banque mondiale, les voyages ⁢des fonctionnaires de ​l’État ont ⁣suscité un ‌tollé public, incitant le Président à signer ⁣un décret présidentiel interdisant tous les voyages officiels. En tant que pays basé sur les taxes, l’accent mis sur les taxes⁢ pour 2024 semble rigoureux alors que le gouvernement se prépare ‍à mettre en œuvre des mesures strictes.

« Une personne qui ne remplit pas sa déclaration ⁢fiscale annuelle pour l’impôt sur les bénéfices des ‌sociétés sera passible d’une pénalité de 1% du ⁢chiffre d’affaires déclaré dans la déclaration, avec un minimum de 10 000 dalasis⁢ et⁤ un maximum de 250 000 dalasis. ​Toute déclaration déposée après la date limite (le 31⁣ mars de ‌l’année suivante), le taux maximal de‍ 250⁤ 000 dalasis s’applique. Les pénalités​ seront applicables immédiatement après la⁤ date limite de⁤ dépôt, et les paiements en retard entraîneront​ des pénalités et des intérêts conformément à la loi sur⁤ la TVA de 2012« , a ‍souligné M. Keita.

M. Keita a également déclaré que du côté fiscal, les recettes intérieures devraient augmenter de 16,9 milliards (12,9% du⁤ PIB) en 2023 à 22,8 milliards (13,02% du PIB) en 2024. ‌Il a noté que​ la tendance ‌positive de croissance devrait rester constante à moyen terme avec⁣ un taux de croissance annuel moyen de 20% en termes nominaux entre 2023 et 2027.

« Cette amélioration reflète les efforts robustes de mobilisation des recettes et la mise en œuvre du programme de réforme de la GRA ‍visant‌ à améliorer la conformité et à ⁢élargir l’assiette fiscale. Avec la Direction des politiques fiscales et fiscales⁢ en charge de toutes les questions fiscales, plusieurs réformes sont en cours pour augmenter les​ recettes fiscales de l’État, ⁢notamment la révision des contrats ⁢des organisations qui ne ‍paient pas d’impôts et les réformes liées aux ⁢exonérations et‌ aux certificats d’investissement⁣ spécial⁢ (CIS) », a déclaré le ministre.

Les subventions du pays devraient également ⁤diminuer ‍de 16,3 milliards de dalasis prévus en 2023 à 12,2 milliards de ⁣dalasis​ en 2024, tandis que les subventions de‍ soutien budgétaire devraient⁢ atteindre 3,2 milliards de dalasis‍ en 2024‌ contre 2,8 milliards de dalasis en‌ 2023.

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