Le manque de carburant dans les stations-service de Mbouda, la capitale des Bamboutos dans la région de l’Ouest, persiste toujours 48 heures après l’assurance de Gaston Eloundou Essomba sur un retour à la normale à partir du mardi 12 décembre.
Cette pénurie de carburant paralyse de nombreuses activités, en particulier dans le domaine économique, et a donné naissance à un marché noir qui a entraîné une hausse sporadique des tarifs de transport.
Malgré les informations relayées par les médias sur la disponibilité du carburant dans la région de l’Ouest, cette situation n’est pas encore le cas dans d’autres villes telles que Mbouda et Babadjou dans les Bamboutos, où l’essence est devenue un bien précieux.
Cette crise de carburant a obligé les gens à faire la queue pour acheter de l’essence de mauvaise qualité, communément appelée « zoa zoa ».
Dans une déclaration faite lundi, le ministre Gaston Eloundou Essomba a rassuré le public d’un retour à la normale mardi, en attribuant cette pénurie aux problèmes météorologiques rencontrés lors du chargement de certains navires à Lomé, au Togo. Le ministre a également confirmé l’envoi de 13 000m3 de supercarburant vers les zones touchées avant l’arrivée d’un autre navire cette semaine.
Cette crise de carburant survient dans un contexte où de nombreux ménages, déjà confrontés à des hausses de prix sur les marchés, se préparent pour les festivités de fin d’année. Ce manque de carburant a également affecté les moyens de transport, car les conducteurs et les chauffeurs clandestins qui utilisent « zoa zoa » ont décidé d’augmenter les tarifs. Cette situation a encore plus amplifié l’impact de la pénurie sur la population.
En attendant que la situation se normalise, les habitants de Mbouda et des régions avoisinantes continuent de subir les conséquences de cette crise de carburant, espérant que le gouvernement mettra en œuvre des solutions efficaces pour éviter de futurs problèmes similaires. En attendant, ils doivent supporter les contraintes et les difficultés causées par cette pénurie de carburant, qui est un autre obstacle à leur vie quotidienne déjà menacée par une instabilité croissante et des coûts de la vie en constante augmentation.