Le 13 décembre 2023, à New York, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a accueilli avec enthousiasme les développements positifs issus du récent sommet de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) sur le Soudan et a promis le soutien indéfectible de l’ONU aux efforts de médiation visant à mettre fin au conflit prolongé dans cette nation d’Afrique de l’Est.
Le secrétaire général a exprimé son appréciation pour les mesures positives prises lors du sommet de l’IGAD et a réaffirmé l’engagement de l’ONU à soutenir les efforts de médiation de ses partenaires africains.
De plus, il a souligné la nécessité de travailler en collaboration avec toutes les parties prenantes concernées pour mettre fin à la guerre et rétablir la paix au Soudan. Dans ce contexte, le secrétaire général a salué la décision de l’IGAD de nommer un envoyé spécial pour faciliter les négociations entre les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces de soutien rapide (FSR).
Cependant, la décision historique prise lors du sommet de l’IGAD a suscité des réactions divergentes. Dans une déclaration publiée mercredi, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a transmis l’appréciation du secrétaire général pour les mesures positives prises lors du sommet de l’IGAD, réitérant l’engagement inébranlable de l’ONU à soutenir les efforts de médiation de ses partenaires africains et à travailler en collaboration avec toutes les parties prenantes concernées pour mettre fin à la guerre et rétablir la paix au Soudan.
Selon une déclaration de l’IGAD publiée le 10 décembre, les deux parties rivales, représentées par le chef d’état-major des FAS, Abdel Fattah al-Burhan, et le chef de la FSR, Mohamed Hamdan Dagalo (Hemeti), ont convenu d’un cessez-le-feu complet, d’une résolution du conflit par un dialogue politique inclusif, ainsi que d’une réunion en tête-à-tête directe facilitée par l’IGAD. Cependant, le gouvernement soudanais a publié une déclaration rejetant la déclaration finale du sommet, citant des inexactitudes et des incohérences.
Le gouvernement soudanais et la FSR ont également maintenu que certaines conditions devaient être remplies avant que la réunion en tête-à-tête puisse avoir lieu. Le secrétaire général de l’ONU reste profondément préoccupé par la réticence continue des parties à cesser les hostilités, ce qui a causé d’immenses souffrances à la population civile à travers le Soudan.
Dans sa déclaration, Guterres a affirmé que son envoyé spécial pour le Soudan, Ramtane Lamamra, était prêt à dialoguer avec toutes les parties et tous les partenaires pour faire avancer la cause de la paix au Soudan.