Les dirigeants de la CEDEAO ont confirmé lors de leur 63e session ordinaire à Abuja leur décision de maintenir les sanctions contre le Niger. Cependant, une nouvelle approche a également été prise en désignant des médiateurs pour engager un dialogue avec le pouvoir militaire et assurer la libération du président déchu, Mohamed Bazoum.
Lors de leur rencontre, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont discuté des mesures à prendre pour les pays sous régime militaire, notamment le Niger. Le communiqué final de la réunion a confirmé le maintien des sanctions contre le pays et a appelé à la libération immédiate de son président déchu, Mohammed Bazoum.
En plus de maintenir les sanctions, la CEDEAO a également choisi deux chefs d’Etat pour agir en tant que médiateurs dans la crise avec le Niger. Il s’agit du président togolais Faure Gnassingbé et du président de la Sierra Leone Julius Maada Bio. Ils seront soutenus dans leur mission par des représentants du Nigéria et du Bénin.
Ces décisions ont été prises alors que le président de l’organisation régionale, Bola Tinubu, a souligné l’importance de « renouer le dialogue avec les pays sous régime militaire à travers des transitions réalistes et à court terme » dans son discours d’ouverture. L’objectif est de faciliter une sortie de crise pacifique et stable pour les pays concernés.
Il est essentiel que la CEDEAO maintienne sa position ferme tout en prenant des mesures pour engager un dialogue constructif avec le Niger en vue d’une transition démocratique efficace.