Le procès d’un ressortissant nigérien a eu lieu devant le parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) qui a requis une peine de sept ans de prison ferme et la confiscation de 42 millions FCFA pour vente de faux médicaments. Nous nous retrouvons aujourd’hui à Akpro-Missérété en ce jeudi 21 décembre 2023, où un jeune nigérien risque de passer les sept prochaines années derrière les barreaux de la prison civile. Il a été jugé pour exercice illégal en pharmacie par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Deux de ses compatriotes, qu’il avait employés, se sont également retrouvés sur le banc des accusés. Les trois ont été arrêtés alors qu’ils se trouvaient dans un petit kiosque vendant des faux médicaments et du tramadol, une substance prohibée.
Après les témoignages des prévenus, le procureur spécial a présenté ses réquisitions. Le substitut a demandé la relaxe des deux employés en raison de l’absence de preuves concluantes à leur encontre. Cependant, il a insisté pour que le jeune chef d’entreprise de 34 ans soit reconnu coupable d’exercice illégal en pharmacie. En présentant les faits reprochés au principal prévenu, le ministère public a souligné que, lors de la perquisition des lieux, une somme de 42 millions FCFA en espèces a été retrouvée en possession du Nigérien. Le procureur a alors demandé à la Cour de condamner le prévenu pour blanchiment d’argent et de le condamner à sept ans de prison ferme. En plus de cela, le magistrat a également suggéré que la Cour ordonne la confiscation de la somme de 42 millions FCFA au profit de l’État et la destruction des produits saisis. En faisant cela, selon le substitut du procureur, la justice serait rendue.
Après l’exposé du ministère public, le verdict a été remis au 7 mars 2024 pour délibération.
Il est donc clair que le commerçant nigérien, qui a vu ses activités illégales mises à jour, risque de passer les sept prochaines années derrière les barreaux. En plus de cela, le patrimoine accumulé grâce à ses activités illicites devra être remis à l’État, dans un souci de dissuasion vis-à-vis de toutes les autres personnes souhaitant suivre ce même chemin peu scrupuleux.