ÉthiopiePaysPolitiqueRubriqueSociété Ethiopie : Appel de l’ONU et des droits humains pour une approche centrée sur les victimes en matière de justice transitionnelle 3 Vues Ajouter un commentaire Partager 4 Min de lecture Le Bureau des droits de l’homme des Nations unies et la Commission éthiopienne des droits de l’homme (EHRC) ont publié un rapport exhortant le gouvernement éthiopien à aligner ses politiques de justice transitionnelle sur le droit international en matière de droits de l’homme. Le rapport, basé sur 90 pages et les résultats de 15 consultations communautaires, souligne la nécessité de donner la priorité aux droits et aux besoins des victimes et de leurs familles. Au cours des consultations organisées entre juillet 2022 et mars de cette année, plus de 800 personnes, dont 319 femmes, provenant de diverses régions et de l’administration de la ville de Dire Dawa, ont fait part de leurs commentaires. Un consensus général s’est dégagé sur la nécessité de tenir les auteurs responsables de tous les crimes, y compris ceux qui constituent des violations du droit international, afin de mettre fin au cycle de la violence et de veiller à ce que justice soit rendue. Le rapport souligne également l’importance de résoudre les conflits de manière pacifique et de faciliter le retour en toute sécurité et dans la dignité des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays. En outre, il note la volonté de la communauté de soutenir le processus de justice transitionnelle, à condition que les institutions impliquées restent impartiales et dignes de confiance. « Je salue les efforts déployés par l’Éthiopie pour élaborer une politique nationale de justice transitionnelle conforme à l’accord de cessation des hostilités », a déclaré Volker Türk, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. Il a souligné la nécessité d’une approche globale et fondée sur les droits de l’homme qui place les victimes, en particulier les femmes et les jeunes filles, au centre des préoccupations. Ce rapport s’appuie sur l’enquête conjointe menée par le Bureau des droits de l’homme des Nations unies et la Commission européenne des droits de l’homme dans la région du Tigré en 2021, qui a également plaidé en faveur d’un cadre de justice transitionnelle fondé sur les droits de l’homme, conformément à l’accord de cessation des hostilités. Les deux organisations ont offert une assistance technique pour soutenir la mise en œuvre de la politique. Pour faciliter l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique de justice transitionnelle, le rapport présente 31 recommandations à l’intention de diverses parties prenantes, dont le gouvernement éthiopien et le groupe de travail d’experts sur la justice transitionnelle. Le programme de justice transitionnelle a été lancé en Éthiopie après la signature de l’accord de paix de Pretoria en novembre 2022. Toutefois, des experts et des défenseurs des droits de l’homme ont exprimé des inquiétudes quant à l’efficacité de la mise en œuvre actuelle. La Commission internationale d’experts en droits de l’homme sur l’Éthiopie (ICHREE) a exprimé des doutes quant à l’engagement de l’Éthiopie à garantir l’obligation de rendre des comptes avant son démantèlement. Ses évaluations ont suggéré que les initiatives nationales pourraient conduire à un processus superficiel dépourvu d’un contrôle international approfondi. ÉTIQUETTES :approche centrée sur les victimesdroits humainsÉthiopiejustice transitionnelleOnu Recevoir les actualités quotidiennesRestez informé ! Recevez les dernières nouvelles directement dans votre téléphone.Chaine Telegram Japap Partager Cet Article Facebook X Article Précédent Révélations de l’ancien Ministre d’État de la paix en Éthiopie : son témoignage-choc Article Suivant Scandale au Cameroun : deux ministres de Paul Biya pris en flagrant délit de nudité dans la rue Laisser un commentaire Laisser un commentaire Annuler la réponseVotre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *Commentaire * Nom * E-mail * Site web Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire. {{#message}}{{{message}}}{{/message}}{{^message}}Échec de l'envoi. Réponse du serveur : {{status_text}} (code {{status_code}}). Pour améliorer ce message, veuillez contacter le développeur de cet outil de traitement de formulaires. En savoir plus{{/message}}{{#message}}{{{message}}}{{/message}}{{^message}}Votre envoi semble avoir été traité. Même si la réponse du serveur est positive, il est possible que votre envoi n'ait pas été traité. Pour améliorer ce message, veuillez contacter le développeur de cet outil de traitement de formulaires. En savoir plus{{/message}}Envoi…
Le Bureau des droits de l’homme des Nations unies et la Commission éthiopienne des droits de l’homme (EHRC) ont publié un rapport exhortant le gouvernement éthiopien à aligner ses politiques de justice transitionnelle sur le droit international en matière de droits de l’homme. Le rapport, basé sur 90 pages et les résultats de 15 consultations communautaires, souligne la nécessité de donner la priorité aux droits et aux besoins des victimes et de leurs familles. Au cours des consultations organisées entre juillet 2022 et mars de cette année, plus de 800 personnes, dont 319 femmes, provenant de diverses régions et de l’administration de la ville de Dire Dawa, ont fait part de leurs commentaires. Un consensus général s’est dégagé sur la nécessité de tenir les auteurs responsables de tous les crimes, y compris ceux qui constituent des violations du droit international, afin de mettre fin au cycle de la violence et de veiller à ce que justice soit rendue. Le rapport souligne également l’importance de résoudre les conflits de manière pacifique et de faciliter le retour en toute sécurité et dans la dignité des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays. En outre, il note la volonté de la communauté de soutenir le processus de justice transitionnelle, à condition que les institutions impliquées restent impartiales et dignes de confiance. « Je salue les efforts déployés par l’Éthiopie pour élaborer une politique nationale de justice transitionnelle conforme à l’accord de cessation des hostilités », a déclaré Volker Türk, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. Il a souligné la nécessité d’une approche globale et fondée sur les droits de l’homme qui place les victimes, en particulier les femmes et les jeunes filles, au centre des préoccupations. Ce rapport s’appuie sur l’enquête conjointe menée par le Bureau des droits de l’homme des Nations unies et la Commission européenne des droits de l’homme dans la région du Tigré en 2021, qui a également plaidé en faveur d’un cadre de justice transitionnelle fondé sur les droits de l’homme, conformément à l’accord de cessation des hostilités. Les deux organisations ont offert une assistance technique pour soutenir la mise en œuvre de la politique. Pour faciliter l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique de justice transitionnelle, le rapport présente 31 recommandations à l’intention de diverses parties prenantes, dont le gouvernement éthiopien et le groupe de travail d’experts sur la justice transitionnelle. Le programme de justice transitionnelle a été lancé en Éthiopie après la signature de l’accord de paix de Pretoria en novembre 2022. Toutefois, des experts et des défenseurs des droits de l’homme ont exprimé des inquiétudes quant à l’efficacité de la mise en œuvre actuelle. La Commission internationale d’experts en droits de l’homme sur l’Éthiopie (ICHREE) a exprimé des doutes quant à l’engagement de l’Éthiopie à garantir l’obligation de rendre des comptes avant son démantèlement. Ses évaluations ont suggéré que les initiatives nationales pourraient conduire à un processus superficiel dépourvu d’un contrôle international approfondi.