Les avions de chasse soudanais ont lancé des frappes aériennes dimanche contre les positions des Forces de soutien rapide (FSR) dans l’État du Nil blanc, une région proche de l’État de Khartoum.
C’est la première fois que l’armée soudanaise vise les bastions des FSR depuis qu’ils ont pris le contrôle de la base militaire de Jabal Aulia, au sud de Khartoum, et avancé vers Al-Qutaina, une ville importante du Nil blanc.
Des sources militaires ont confirmé que les frappes aériennes visaient spécifiquement le camp du martyr Issa Bishara, un lieu stratégique précédemment aux mains de l’armée.
Ces bombardements font partie des efforts déployés pour reconquérir les territoires perdus et renforcer la présence de l’armée dans la région.
Des combats acharnés ont lieu à Omdurman.
Pendant ce temps, de violents combats terrestres se poursuivent entre l’armée soudanaise et les forces de sécurité soudanaises dans l’État de Khartoum, en particulier dans l’ancienne région d’Omdurman.
L’armée cherche à établir une ligne de contrôle continue entre le corps du génie dans le sud d’Omdurman et la région militaire de Karari dans le nord.
Après des mois de combats intenses, l’armée a réalisé des avancées importantes en prenant le contrôle des quartiers d’Al-Umda et d’Al-Abbasiya ainsi que de vastes portions de Wadnobawi.
Les marchés populaires d’Omdurman et le marché principal d’Omdurman sont devenus des zones de conflit depuis des mois.
Des tirs d’artillerie se multiplient
Dans le sud de Khartoum, des témoins ont signalé des tirs d’artillerie lourde de l’armée dans la zone de South Belt, englobant les quartiers d’Al-Salamah, Al-Nahdha, Id Hussein et Mayo.
Les FSR ont riposté par des tirs d’artillerie ciblant le commandement général de l’armée, le corps des blindés et des munitions dans la zone militaire d’Al-Shajara.
Des affrontements violents entre l’armée soudanaise et les FSR ont éclaté à la mi-avril, d’abord limités à Khartoum avant de s’étendre à de vastes régions du Darfour, du Kordofan, de l’Al-Jazira et à certaines parties du Nil blanc.
Ce conflit a provoqué une grave crise humanitaire, entraînant le déplacement de plus de sept millions de personnes à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Alors que la guerre approche de son neuvième mois, les puissances régionales et internationales exercent des pressions sur les deux parties pour qu’elles reprennent les négociations et acceptent un cessez-le-feu, ce qui permettrait l’acheminement d’une aide humanitaire vitale aux personnes touchées par la violence.