Cette décision a suscité de nombreuses réactions et interrogations dans le pays. Certains l’ont accueillie avec satisfaction, considérant que le Conseil constitutionnel a respecté la loi en rejetant la candidature de Karim Wade, qui a été condamné en 2015 à six ans de prison pour enrichissement illicite. D’autres, en revanche, y voient une manœuvre politique visant à écarter un adversaire potentiel à l’élection présidentielle.
La liste finale comprend plusieurs personnalités de premier plan, notamment le Premier ministre Amadou Bâ, les anciens chefs de gouvernement et opposants Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne, ainsi que l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall. Deux femmes figurent également sur la liste. Le Conseil constitutionnel a rempli son rôle de gardien de la Constitution en validant les candidatures qui remplissent les critères du parrainage, malgré le nombre élevé de candidats, un record pour le Sénégal.
Cette décision témoigne de la stabilité et de la maturité démocratique du pays, où les élections se déroulent dans le calme et le respect des institutions. Bien que certaines voix s’élèvent pour déplorer l’absence de Karim Wade et Ousmane Sonko, cette élection promet d’être une véritable compétition démocratique avec la présence de nombreux candidats issus de différents partis politiques. Cela démontre une fois de plus que le Sénégal est un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest.
La liste définitive des candidats annonce une compétition serrée qui permettra au peuple sénégalais de choisir librement et démocratiquement son prochain président.