Le président d’Angola, João Lourenço, a une nouvelle fois plaidé pour la création d’un État palestinien indépendant et souverain, lors d’un discours évocateur prononcé le 23 janvier. Pour lui, c’est la seule solution pour mettre un terme définitif à la tragique et violente confrontation entre Juifs et Palestiniens. Cet appel poignant a été lancé devant l’assemblée des diplomates à Luanda, à l’occasion des vœux de Nouvel An.
João Lourenço a souligné que l’Organisation des Nations Unies (ONU), et en particulier son Conseil de sécurité, a le devoir de prendre des mesures concrètes pour respecter ses propres résolutions et ainsi honorer la volonté de la majorité écrasante de ses membres. Le dirigeant angolais a également souligné l’urgence d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Selon lui, si l’on reste sans rien faire face aux terribles massacres de civils dans la bande de Gaza, l’Histoire nous condamnera dans le futur pour notre silence complice.
Pourquoi est-il si important de soutenir la création d’un État palestinien indépendant ? Pour répondre à cette question, il faut remonter aux racines du conflit, qui trouve ses origines dans la décision de l’ONU de partager la terre entre les peuples juif et palestinien en 1947. Depuis lors, les tensions ont escaladé et le peuple palestinien continue de subir des souffrances inhumaines.
En tant que membres de la communauté internationale, il est de notre devoir de faire entendre notre voix et de prendre position pour mettre fin à cette situation insupportable. En tant que pays africain, l’Angola a toujours été un défenseur des droits et de la dignité des peuples opprimés.
La communauté internationale a déjà pris position en faveur d’un État palestinien indépendant à travers de nombreuses résolutions de l’ONU. Cependant, ces résolutions ont jusqu’à présent été ignorées par Israël, qui continue de coloniser les territoires palestiniens et de construire illégalement des colonies. Il est temps que les mots se transforment en action. Il est temps pour la communauté internationale de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette situation qui perdure.
Il en va non seulement de la responsabilité de l’ONU, mais aussi de celle de chaque nation et de chaque individu. Comme l’a si justement déclaré João Lourenço, l’Histoire nous jugera pour nos actions ou notre inertie face à cette crise humanitaire.