La nuit de lundi à mardi a été effrayante pour les habitants de Malingo, à Buea, qui ont été pris au piège d’une attaque séparatiste présumée. Le chaos et la panique ont envahi la zone alors que des coups de feu étaient entendus et que la fumée envahissait les rues.
La nuit a commencé comme n’importe quelle autre, les habitants n’ayant pas conscience du danger qui était sur le point de se produire. Mais au fur et à mesure que le bruit des coups de feu s’intensifiait, ils ont compris qu’il ne s’agissait pas d’une simple frayeur d’une minute, mais d’une véritable attaque.
Selon des témoins, une personne a été tuée par balle, et la destruction de cinq véhicules. Les rues étaient chaotiques et désordonnées, avec au moins cinq voitures incendiées et le marché central de Buea en désordre avec des dégâts matériels importants.
Bien qu’aucun groupe séparatiste n’ait officiellement revendiqué l’attaque, les habitants soupçonnent qu’elle a été menée en représailles contre ceux qui ont ignoré l’appel des séparatistes à une journée de désobéissance civile. Cette journée, appelée « ville fantôme » par les séparatistes, a pour but de paralyser la région, sans circulation, sans commerces et en ne laissant fonctionner que les services essentiels.
Cet incident marque la première attaque à Buea cette année 2024, et a ébranlé la communauté. Les autorités locales n’ont pas encore réagi à l’attaque et la situation reste tendue. Les pertes en vies humaines et les destructions causées par cette attaque rappellent le conflit en cours dans les régions anglophones du Cameroun.
Les habitants de Buea et du reste de la région continuent à vivre dans la peur et l’incertitude, dans l’espoir d’une résolution de cette crise. Gardons-les dans nos pensées et nos prières alors qu’ils traversent cette période difficile.