Le climat est tendu dans la région de l’Est après la suspension du Directeur de l’Hôpital du district de Messamena, le Dr. Assamba Mpom Serge Auguste Paul. Les raisons de cette suspension sont des accusations de boycott du travail et d’organisation pour la célébration de la Journée Nationale de la Jeunesse, le 11 février. Tout a commencé avec une note publiée par le Préfet de Messamena, Minlo Yves Stanislas, le 23 janvier 2024. Dans cette note, il accuse le Directeur d’être absent lors d’une réunion de préparation pour la célébration de cette journée importante.
Suite à cela, le Préfet demande des explications écrites dans un délai limité, ce qui a provoqué un échange animé entre les deux parties. En réponse à ces accusations, le Dr. Assamba Mpom Serge Auguste Paul a catégoriquement nié tout acte répréhensible. Il a également souligné la notification tardive de la convocation et dénoncé la mauvaise foi du Préfet. Malgré ses dénégations, le Ministère de la Santé Publique a pris des mesures disciplinaires et a décidé de suspendre le Dr. Assamba Mpom Serge Auguste Paul pendant trois mois, le 8 mars 2024, pour violation de l’éthique et de la déontologie professionnelle. Cette suspension, qui prend effet immédiatement, entraîne une privation de salaire de base jusqu’au retour du Directeur en fonction.
L’équipe de l’Hôpital du district de Messamena est sous le choc, car le Dr. Assamba Mpom Serge Auguste Paul était un leader charismatique et respecté. Sa suspension soudaine a créé une atmosphère tendue et incertaine, ne sachant pas comment l’hôpital sera géré sans lui. De plus, les citoyens de Messamena, qui dépendent de cet hôpital pour leurs soins, sont également préoccupés par cette situation. Ils se demandent comment cela affectera leur accès à des soins de qualité.
Cette controverse a mis en lumière des problèmes plus profonds entre l’Hôpital du district de Messamena et de l’administration locale.