Le Mali fait face à une nouvelle mesure autoritaire alors que le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a décrété la suspension des activités politiques des partis et des associations jusqu’à nouvel ordre.
Le Mali fait face à une nouvelle mesure autoritaire alors que le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a décrété la suspension des activités politiques des partis et des associations jusqu’à nouvel ordre. Cette décision a été prise en raison de la sécurité publique et des actions de subversion entreprises par certains partis et groupes politiques.
Le décret, cosigné par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga et d’autres membres du gouvernement, a suscité la colère et l’inquiétude de la population malienne. En effet, cette nouvelle suspension des activités politiques est la cinquième du genre depuis le début de la transition en Décembre 2023.
Les autorités de la transition ont justifié cette décision en citant des raisons de sécurité et en dénonçant les actions de subversion des partis politiques et de leurs alliés. Cela fait suite à une série d’incidents politiques qui ont mis en lumière les tensions sociales et politiques dans le pays.
Des associations comme la CMAS, coordination des Mouvements et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko, ainsi que l’Observatoire pour les Élections, ont été suspendues pour avoir exprimé leurs opinions et pour avoir donné des informations contradictoires à celle officielle sur la tenue du référendum à Kidal (à l’époque sous contrôle des séparatistes de la CMA).
Le Mali est un pays en proie à des conflits politiques et sécuritaires depuis plusieurs années, et cette nouvelle mesure pourrait aggraver encore plus la situation.