Le Burkina Faso a récemment pris une décision qui a suscité la réaction de la France, son partenaire de longue date. Trois diplomates français ont été expulsés du pays, ce qui a déclenché des critiques et un dialogue entre les deux nations.
Le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a exprimé ses regrets lors d’un point de presse jeudi dernier. « Nous regrettons profondément la décision des autorités burkinabè d’expulser des diplomates et des personnels français, certains d’entre eux étant affectés à l’ambassade de France au Burkina Faso », a déclaré Christophe Lemoine.
Il est clair que la France ne souhaite pas ignorer la décision des autorités burkinabè concernant l’expulsion des trois diplomates. En fait, Paris a rejeté les accusations infondées portées par Ouagadougou contre les agents français, comme l’a souligné Christophe Lemoine dans sa déclaration.
La décision des autorités burkinabè a suscité un tollé sur les réseaux sociaux, avec notamment un tweet du compte officiel du ministère français des Affaires étrangères. « Nous rejetons les accusations infondées portées par les autorités burkinabè à l’encontre de nos agents », a déclaré le ministère des Affaires étrangères sur Twitter, accompagné d’un lien vers un communiqué officiel.
Selon le communiqué du ministère burkinabè des affaires étrangères, les trois diplomates ont été déclarés « persona non grata » en raison de leurs activités subversives présumées. Cependant, Paris nie totalement ces accusations et défend ses agents, saluant leur professionnalisme et leur engagement loyal envers le pays.
« Le travail de ces diplomates et du personnel de notre ambassade à Ouagadougou s’inscrit pleinement dans le cadre des conventions de Vienne sur les relations diplomatiques et consulaires, et nous sommes fiers de leur dévouement », a déclaré Christophe Lemoine.
La France considère la décision des autorités burkinabè comme injustifiée et infondée. « Nous ne pouvons que la déplorer », a conclu le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères.