Le dimanche soir, le Ministère de l’Intérieur a libéré plus de 60 activistes arrêtés la veille par les forces de l’ordre lors d’une marche organisée par la Frente Popular. Cette décision a été prise pour répondre aux nombreuses demandes de libération émises par les représentants de la société civile et des médias.
Selon une source proche de la Frente Popular, les leaders de différentes régions du pays, dont le coordinateur, Armando Lona, sont toujours détenus. Toutefois, certaines personnalités ont été relâchées, y compris les deux journalistes Zinaida Pereira et Julinha Joaquim Sana Sambú.
La source a également ajouté que les personnes libérées tiendront une conférence de presse ce lundi 20 mai pour annoncer de nouvelles actions. Elles doivent également se rendre au ministère de l’Intérieur pour récupérer leurs affaires personnelles.
Cet événement a suscité l’espoir parmi les activistes et la société civile, qui y voient un pas vers la libération de tous les détenus politiques. Cependant, il est important de souligner que les manifestants ont été libérés sans être inculpés, ce qui laisse craindre une éventuelle répression de la part des autorités.
Les organisations de défense des droits de l’homme profitent de cette occasion pour rappeler au gouvernement son devoir de respecter les droits fondamentaux de tous les citoyens, y compris celui de manifester pacifiquement.
La Frente Popular a promis de poursuivre son combat pour une société plus juste et égalitaire, et appelle tous les citoyens à se mobiliser pour défendre leurs droits.