Aujourd’hui, la tentative présumée de coup d’État en République démocratique du Congo en mai dernier fait de nouveau parler d’elle. Le procès a été ouvert et se poursuit dès aujourd’hui, avec le président de la cour avertissant les trois hommes de nationalité nord-américaine que les crimes en question sont passibles de la peine de mort. Sous les yeux des diplomates occidentaux et des nombreux journalistes présents, les accusés ont été informés des charges retenues contre eux lors de cette première audience.
Marcel Malanga, Taylor Christian Thomson et Benjamin Reuben Zalman-Polun font partie des cinquante personnes présumées impliquées qui sont jugées à Kinshasa. Cependant, ils n’ont pas eu l’occasion de présenter leur défense lors de cette première journée de procès. Le président de la cour militaire de Kinshasa-Gombe a seulement posé des questions sur leur identification, tout en rappelant que les actes dont ils sont accusés sont passibles de la peine de mort. Les trois hommes ont dû répondre avec l’aide d’un interprète, mettant ainsi en avant la complexité de cette affaire.
Mais ils ne sont pas les seuls étrangers impliqués, puisqu’un Belge, un Canadien et un Britannique naturalisés congolais seront également identifiés dans les prochaines audiences. Rappelons qu’il s’agit de la nuit du 19 mai dernier, lorsque des dizaines d’hommes armés ont attaqué la maison de l’ancien ministre Vital Kamerhe, aujourd’hui président de l’Assemblée nationale. Deux policiers qui gardaient sa maison ont été tués, dans le quartier huppé de la Gombe à Kinshasa.
Cette première journée de procès a été marquée par l’identification, mais les détails et les preuves seront présentés dans les prochaines audiences.