La SOGOB, en partenariat avec le laboratoire FERRING, a récemment organisé un EPU sur la carbétocine à Ouagadougou. L’objectif était de former les futurs utilisateurs de cette molécule, qui peut être utilisée pour traiter l’hémorragie post-partum, la principale cause de décès maternel dans le monde et au Burkina Faso.
Le Dr Moussa Dadjoari de la DSF et le Pr Jean Lankouandé ont souligné l’urgence d’agir et ont déclaré que la carbétocine avait fait ses preuves à l’échelle mondiale. Le processus d’opérationnalisation de cette molécule est en cours et il est donc essentiel de former les praticiens à son utilisation.
Le Pr Lankouandé a déclaré que l’un des objectifs de cet EPU était de former les gynécologues, les sages-femmes, les étudiants et les infirmiers à utiliser la carbétocine de manière efficace et routinière. Il est important de noter que la molécule de choix pour prévenir l’hémorragie post-partum est l’ocytocine, mais sa conservation est difficile en raison des conditions climatiques et de l’absence d’électricité dans certaines régions. C’est pourquoi l’OMS recommande l’utilisation de la carbétocine dans les zones où l’ocytocine n’est pas disponible en raison de son efficacité similaire.
Le Pr Zamané Hyacinthe, gynécologue obstétricien, a confirmé que la carbétocine avait déjà été testée avec succès au Burkina Faso et qu’il était actuellement en attente d’une mise à l’échelle plus large.