L’Union africaine (UA) a récemment dénoncé avec inflexibilité les actes de violence perpétrés par un groupe rebelle dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), lesquels ont entraîné la mort de 150 personnes en juin.
Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a exprimé sa consternation face à la multiplication des massacres de civils innocents par les Forces démocratiques alliées (ADF) dans les provinces du Beni et de Lubero, dans le Nord-Kivu de la RDC.
Selon un communiqué publié aujourd’hui, M. Mahamat a fermement condamné ces attaques, les qualifiant d’actes barbares et rappelant que ces actes ont déjà coûté la vie à 150 personnes depuis le début du mois de juin.
En plus de condamner ces atrocités, le président de la Commission de l’UA appelle les autorités congolaises à collaborer avec les pays voisins pour mettre un terme à la menace terroriste grandissante dans la région des Grands Lacs. Il souligne ainsi l’importance de la solidarité et de la coopération entre les pays africains pour lutter contre cette menace commune.
Ces violences dans l’est de la RDC ont des répercussions dramatiques sur les populations locales, qui sont prises en otage par les conflits armés et subissent les effets néfastes de l’instabilité politique. L’UA appelle donc à une action rapide et efficace pour protéger les civils et rétablir la paix et la sécurité dans la région.
Selon des sources locales, les ADF sont à l’origine de ces attaques qui ont également forcé des milliers de personnes à fuir leurs foyers.