L’équipe A du Cameroun risque une lourde sanction !
C’est avec inquiétude que le Cameroun voit sa participation à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations menacée. En effet, le secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Blaise Djounang, a récemment envoyé une correspondance à l’Office national des infrastructures et d’équipements sportifs pour les informer que le pays risque une suspension et une amende de 100 000 dollars en cas de délocalisation du match contre la Namibie à Yaoundé.
Une décision risquée remise en question
Selon Blaise Djounang, un accord avait déjà été trouvé entre la FECAFOOT, la Confédération africaine de football (CAF) et l’association namibienne pour que le match se joue à Garoua, suite à l’indisponibilité du stade Japoma. Cependant, en déplaçant à nouveau la rencontre, la FECAFOOT prend le risque de mettre le Cameroun en danger, non seulement en risquant une suspension mais également une amende colossale.
Cette décision est conforme à l’article 78 des Règlements de l’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations.
Dans cette correspondance, la FECAFOOT rappelle que « tout forfait déclaré entre la qualification et le tirage au sort entraînera, outre la perte du droit d’entrée, une amende de 100 000 dollars US ainsi que la suspension de l’association concernée pour l’édition suivante de la Coupe d’Afrique des Nations, sauf cas de force majeure défini par la commission d’organisation de la CAF ». Il est important de souligner que cette décision pourrait nuire à l’image du Cameroun sur le plan international et entraver son parcours sportif.
Une mise en garde claire et précise
Face à cette situation précaire, l’équipe dirigée par Samuel Eto’o tient à se démarquer de toute erreur ou négligence envers les règles et règlements de la CAF pour les matchs internationaux. La FECAFOOT met également en garde contre les conséquences qui peuvent découler d’un éventuel forfait.
« De cet éventuel forfait du Cameroun, vous endosserez l’entière responsabilité », précise la FECAFOOT.
