Violences au Soudan : FSR accusée de 500 viols et esclavage sexuel

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Violences au Soudan : Accusations contre les Forces de soutien rapide

Le Soudan vit une crise humanitaire d’une ampleur alarmante. Le ministère soudanais des Affaires étrangères a récemment dénoncé des actes terrifiants perpétrés par les Forces de soutien rapide (FSR), y compris plus de 500 viols et d’autres abus, tels que l’esclavage sexuel, visant des femmes et des filles depuis le début du conflit en avril dernier.

Documentation des abus

Pour marquer la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, les autorités soudanaises ont annoncé que ces crimes avaient été documentés par des organes officiels et des organisations compétentes. Il est à craindre que le nombre réel de victimes soit encore plus élevé, soulignant la gravité de la situation.

Le ministère a également souligné que les Forces de soutien rapide n’ont pas engagé d’enquêtes appropriées sur les actes commis par leurs combattants. Les abus allégués incluent également des actes de génocide, des déplacements forcés, et des attaques indiscriminées sur les civils.

Utilisation du viol comme arme

  • Le viol est utilisé comme un outil pour forcer les populations à fuir leurs foyers.
  • Cette stratégie vise à instaurer un contrôle territorial en punissant ceux qui s’opposent à la milice.

Ainsi, les FSR auraient aussi enlevé des centaines de femmes, les soumettant à l’exploitation sexuelle et à des tâches ménagères forcées. De plus, des jeunes filles seraient victimes de trafic, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Absence de réponse de la part des FSR

À ce jour, les Forces de soutien rapide n’ont pas émis de commentaires concernant ces accusations graves. La situation est exacerbée par le conflit qui oppose les FSR à l’armée soudanaise, déclenché le 15 avril et ayant entraîné la mort de milliers de personnes et le déplacement de millions d’autres. Les deux parties s’en accusent mutuellement, mais les FSR sont souvent considérés comme les principaux responsables des abus à l’encontre des civils.

Appel à l’action internationale

En réponse à cette crise, le ministère des Affaires étrangères soudanais a appelé la communauté internationale à agir contre les FSR et ceux qui leur apportent un soutien.

Le Soudan a donc formellement déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU contre les Émirats arabes unis. Il les accuse de fournir armes, mercenaires et fonds aux FSR via le Tchad. Par ailleurs, une plainte similaire a été déposée contre le Tchad auprès de l’Union africaine.

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