L’amour ou le rire ? Mon ex m’a quitté à cause de ma drôle de personnalité. Selon elle, je ris trop donc je ne suis pas sérieux !

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Elle s’est approchée de moi à la fin de cette réunion, comme une étoile filante qui croise notre chemin par miracle. C’était la première fois que nos regards se croisaient, mais elle a brisé la glace d’une manière audacieuse : « J’aime ta façon d’être. Pouvons-nous être amies ? » Cette déclaration franche et directe m’a pris par surprise, mais avec une petite étincelle de curiosité, j’étais immédiatement séduit. Il faut avouer, ce n’est pas tous les jours qu’une femme vient vers moi avec tant de spontanéité.

Les choses ont pris de la vitesse, presque comme un tourbillon. Un mois à peine s’est écoulé depuis notre première rencontre, et voilà que nous étions déjà en train de nous fréquenter. Studieux tous les deux, nous arpentions le même campus, nos chemins se croisant à chaque coin, ce qui a favorisé notre complicité naissante. Puis, sans même s’en rendre compte, les sentiments sont venus frapper à notre porte, inondant nos cœurs d’une chaleur nouvellement découverte.

Quand je lui ai demandé si elle souhaitait être ma petite amie, elle m’a répondu avec un sérieux captivant : « Avant toute chose, sache que je n’ai jamais été avec un homme auparavant. Et j’ai l’intention de rester ainsi jusqu’au mariage. » Mon cœur a fait un bond, flatté de partager cette première fois avec elle, tout en réalisant que je n’avais toujours pas connu d’autres expériences non plus.

Le mariage n’est pas un but que je recherche ardemment, mais en entendant ses conditions, cela m’a semblé plutôt idéal. Je lui ai dit avec un sourire espiègle : « Eh bien, cela signifie que tu seras ma première lors de notre nuit de noces. » Nos valeurs réciproques se rejoignaient, tissant un lien encore plus fort entre nous.

Au début, tout était tellement léger et amusant. J’ai aimé chaque seconde de cette douce aventure, et sa présence illuminait mes journées. Mon cœur, pourtant si insouciant, a lentement mais sûrement commencé à s’attacher. Plus j’étais avec elle, plus l’amour grandissait, comme une plante bien arrosée, rayonnante à la lumière du soleil.

Je suis naturellement jovial. Je ne cherche même pas à être drôle, mais les rires m’entourent comme des fidèles compagnons. Mais ma petite amie, elle, voit les choses autrement. Selon elle, « Les hommes drôles sont pour tout le monde », et elle ne voulait pas « sortir avec un tel homme ». Pourtant, elle a eu une petite dérogation pour moi.

Je pensais avoir été irremplaçable à ses yeux, n’ayant jamais été celui qui se plaint des petites contrariétés. Je m’employais à lui offrir tout l’espace pour qu’elle soit elle-même. Je pensais que sa personnalité aurait besoin d’un petit côté désinvolte, mais la réalité a décidé de faire fausse route.

Ce que j’adore chez elle, c’est sa brillante intelligence, sa quête d’excellence. C’est une personne qui ira loin dans ce monde, donc elle est à mes yeux vraiment parfaite. Malheureusement, elle a commencé à voir le côté sérieux de la vie avant que je ne me rende compte que cela pouvait l’éloigner de moi. Elle m’a dit que je suis « trop drôle pour son sérieux », un coup de poignard inattendu dans ce qui semblait être une belle romance.

Ma dulcinée est quelqu’un de très concentré, qui aborde la vie avec sérieux. Je ne crois pas qu’une personne sérieuse doive nécessairement être en opposition avec un esprit insouciant. Nous devrions nous complémenter, non ? D’un autre côté, elle voit d’un mauvais œil mon entourage, notamment mes amis drôles, qu’elle considère comme une mauvaise influence. Cela m’a complètement déconcerté : pourquoi serait-il mal de voir la vie avec humour ?

À présent, la question de notre différence d’âge a embrouillé la situation. Je sens qu’elle veut me quitter. Elle utilise maintenant le modèle de l’âge. Que je suis trop jeune pour elle, alors qu’elle me dépasse seulement de 2 ans. Au début, elle ne semblait pas y prêter attention, mais maintenant, c’est devenu un point de tension. « Tu es enjoué et drôle parce que tu es trop jeune. Tes amis, ce sont des gamins comme toi » me dit-elle, comme si un abîme se creusait entre nous. Pour une différence de deux ans, je suis devenu un gamin parce que je suis drôle, wandafout.

Après tous ces modèles, elle me dit maintenant que c’est fini. Mon cœur se serre de douleur. Je ne peux pas me résoudre à la laisser partir. Comment pourrais-je la récupérer ? Est-ce que cela signifie que je dois renoncer à mon humour, à la partie de moi qui m’a toujours défini ? J’ai lu des histoires de couples où l’âge n’était qu’un chiffre, où l’amour triomphait des préjugés. Je suis convaincu que je peux faire en sorte que notre histoire fonctionne. Alors, avez-vous un conseil, quelque chose qui pourrait me convaincre qu’elle me donnera une seconde chance ?

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