Rapatriement des Migrants Béninois d’Algérie

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Rapatriement des Migrants Béninois d’Algérie

Le Bénin continue son effort de rapatriement des ressortissants bloqués en Algérie avec l’arrivée de la deuxième vague de migrants le 5 décembre 2024. Ce vol charter a atterri à l’aéroport Bernardin Cardinal Gantin de Cotonou, transportant un total de 100 migrants, dont 95 hommes et 5 femmes.

Une Opération Structurée et Efficace

Cette action, facilitée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), se déroule en collaboration avec le gouvernement béninois ainsi que les autorités algériennes. La première vague, qui a eu lieu le 3 décembre, avait déjà permis de rapatrier 150 migrants, portant le total à 250 rapatriés depuis le lancement de ce programme.

À leur arrivée, les migrants ont bénéficié d’un accueil chaleureux. Ils ont reçu des kits de première nécessité ainsi qu’un soutien psychosocial et médical, en particulier pour les plus vulnérables. Ce geste témoigne de l’engagement du Bénin à assurer un processus de retour digne et sécurisé.

Les 150 premiers rapatriés avaient été temporairement logés dans un hôtel à Akogbato pendant 24 heures, où un service de restauration avait été mis à leur disposition pour répondre à leurs besoins alimentaires immédiats.

Évaluation et Soutien Personnalisé

Dans le cadre de cette opération, une évaluation des profils des bénéficiaires est réalisée afin d’identifier leurs besoins spécifiques. Chaque migrant a également reçu une aide financière sous forme de pour l’aider à couvrir ses premières dépenses à son retour.

Un Programme Ambitieux

Ce rapatriement s’inscrit dans le cadre du Programme de protection, de retour et de réintégration des migrants pour l’Afrique subsaharienne (MPRR-SSA). Ce programme vise à protéger les droits des migrants tout en facilitant leur réintégration au sein de leurs communautés d’origine.

Une mission consulaire effectuée en Algérie du 22 au 29 novembre a été essentielle pour identifier les migrants à rapatrier et pour préparer leur retour. Cela illustre la nécessité d’une approche coordonnée pour garantir la sécurité et le bien-être des migrants.

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