Tragédie en Mer : Plus de 40 Gambiens Périssent dans le Naufrage d’un Bateau de Migrants

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Tragédie Migratoire : Un Naufrage Dévastateur en Méditerranée

Récemment, Ebrima Drammeh, un activiste engagé en faveur des droits des migrants et basé à Malte, a fait état de la disparition tragique de plus de 40 migrants gambiens, dont un jeune enfant de 3 ans, suite au chavirement d’un bateau. Cet incident, qui s’est produit mercredi dernier, soulève des questions alarmantes sur les conditions de vie des migrants et les dangers auxquels ils sont confrontés en quête d’une vie meilleure.

Les Détails du Naufrage

Dans une interview accordée à The Voice le jeudi suivant le drame, M. Drammeh a expliqué que le bateau avait quitté Sfax, en Tunisie, le dimanche 8 décembre, transportant 55 personnes. Malheureusement, à 03h20 du matin le mercredi, le bateau a chaviré, engendrant ce bilan tragique. De toutes les personnes à bord, seul un enfant de 12 ans a survécu, ayant été sauvé par le navire TROTAMAR III et conduit à Lampedusa.

Les données avancées par M. Drammeh sont troublantes : près d’une centaine de Gambiens auraient perdu la vie en seulement dix jours, avec des incidents similaires survenus le 30 novembre et le 8 décembre, où plus de 50 et 45 Gambiens, respectivement, auraient péris.

Conditions de Migration Difficiles

L’activiste a également mentionné que durant une semaine, entre le 27 novembre et le 10 décembre, cinq bateaux avaient pris la mer, mais trois seraient encore portés disparus. Cette situation interpelle, car M. Drammeh suggère que les conditions météorologiques défavorables sont souvent ignorées par les migrants, qui choisissent de prendre des risques extrêmes pour fuir des situations de vie précaires.

Des Conditions de Vie Précaires en Tunisie

En effet, les migrants en Tunisie font face à des conditions de vie désastreuses. Drammeh souligne que la police locale détruit systématiquement leurs abris temporaires, les forçant à prendre des décisions désespérées. « À ce moment précis, la police détruit toutes leurs tentes, laissant beaucoup sans choix que de tenter la traversée vers l’Italie.» explique-t-il, ajoutant que ceux qui choisissent d’attendre une amélioration des conditions se retrouvent souvent arrêtés par la marine et envoyés dans des déserts ou en prison.

Composition des Passagers du Bateau

Le bateau chaviré, dont la construction était en fer, était rempli principalement de Gambiens, mais aussi de ressortissants de pays voisins comme le Mali, la Guinée Conakry et la Sierra Leone. Ce mélange de nationalités souligne l’ampleur de la crise migratoire qui sévit dans la région et la quête désespérée de milliers de personnes cherchant la sécurité et une vie meilleure en Europe.

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