Lydol prend la parole sur l’affaire tragique impliquant son père : entre émotion, dignité et vérité
Le 12 mai 2025, à Yaoundé, la slameuse camerounaise Lydol s’est exprimée publiquement pour la première fois depuis la révélation d’un drame familial tragique. Son père aurait été impliqué dans des circonstances encore floues dans la mort d’un jeune enfant. L’artiste, profondément marquée, a publié une déclaration vibrante de sincérité et de retenue, dans laquelle s’entrelacent chagrin personnel, posture citoyenne et appel à la justice.
💔 Une déclaration douloureuse mais maîtrisée
Lydol, souvent saluée pour la profondeur de ses textes dans ses slams, notamment dans le morceau « C’est le ndem », qui explore la thématique de la malchance et de la fatalité, n’a pas dérogé à sa réputation de femme de parole. Dans sa déclaration officielle, elle confie avoir accueilli la nouvelle « avec une douleur indescriptible » et dit se sentir bouleversée à plusieurs titres :
- Comme être humain, touchée par la perte tragique d’un enfant.
- Comme femme et artiste engagée, rattrapée par une situation qu’elle n’a pas choisie.
- Et en tant que citoyenne, soucieuse du bon fonctionnement de la justice dans son pays.
Elle adresse un message poignant aux proches du petit garçon, leur exprimant sa compassion sincère et des condoléances émues. Une manière humaine de dire : « Je souffre avec vous », même si le lien est douloureusement indirect.
🎤 Une prise de distance ferme face aux actes reprochés
Dans une précision que beaucoup attendaient, Lydol tient à se dissocier clairement des actes pour lesquels son père est présumé impliqué. Sa phrase, lapidaire mais puissante, sonne comme une déclaration d’intégrité :
« Je n’ai aucun lien avec cette tragédie, si ce n’est celui du sang. »
Elle poursuit en déclarant ne pouvoir cautionner un acte aussi odieux, faisant preuve d’un courage moral certain. Cette attitude n’est pas anodine : dans un contexte où personnalités publiques et anonymes peuvent vite être amalgamés à des actes familiaux, elle prend les devants avec lucidité.
⚖️ Une foi inébranlable dans les institutions judiciaires
Dans un pays comme le Cameroun où le système judiciaire fait parfois l’objet de critiques, Lydol affirme avec sérénité sa confiance dans la capacité de la justice à faire toute la lumière sur les faits. Elle appelle à la rigueur mais aussi à l’impartialité, exigeant que vérité soit rendue quelle qu’elle soit.
Ce positionnement est essentiel : Lydol n’intervient pas pour défendre un proche aveuglément, mais pour mettre en avant la responsabilité collective de chacun face à la vérité, même quand elle est cruelle.
🕯️ Le choix du silence, une réponse forte aux critiques
Alors que les réseaux sociaux s’enflamment souvent rapidement en pareilles circonstances, la chanteuse et performeuse désamorce toute tentative de polémique. Elle choisit la discrétion : un silence respectueux plutôt qu’un énième flot de déclarations publiques ou de propos clivants.
« Mon cœur est en deuil. »
Quelques mots, sobres, mais chargés d’un poids émotionnel énorme. Ce silence, loin d’être une esquive, devient ici un acte de résistance, face à l’injonction permanente à la réaction immédiate.
🔍 Ce que nous savons (et ce que nous ignorons encore)
Les informations disponibles à date sur l’implication du père de Lydol restent parcellaires. Voici cependant un résumé de ce que l’on sait :
- Le drame concerne le décès non élucidé à ce jour d’un jeune garçon, probablement de moins de 10 ans.
- Le père de Lydol est entendu par les enquêteurs comme suspect. Aucune condamnation n’a encore été prononcée.
- Les faits se sont déroulés, selon certaines sources, dans un quartier périphérique de Yaoundé. La presse locale évoque une altercation qui aurait mal tourné, information non confirmée par voie judiciaire à ce jour.
Ces zones d’ombres rendent le positionnement de Lydol d’autant plus exemplaire : elle ne prétend pas tout savoir, ne juge pas à la place de la justice, mais reste droitement campée sur ses valeurs.