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La Suède interdit l’usage des écrans pour les enfants de moins de 2 ans

Recommandations de la Suède : Limitez l’exposition des jeunes enfants aux écrans numériques

Les résultats de nouvelles recherches ont démontré que les enfants peuvent être affectés négativement par une exposition prolongée aux écrans, les rendant plus susceptibles de souffrir de dépression et de troubles du sommeil. C’est pourquoi, au début de la nouvelle année scolaire, l’autorité sanitaire suédoise a publié une recommandation conseillant aux parents de limiter le temps d’écran pour les jeunes enfants.

Une initiative mondiale pour limiter le temps d’écran des enfants

Cette recommandation s’inscrit dans le cadre d’une initiative mondiale visant à protéger la santé et le bien-être des enfants en limitant leur exposition aux écrans numériques. De plus en plus de pays, tels que les États-Unis, le Canada, l’Australie, l’Irlande et la France, ont déjà publié des recommandations similaires pour les parents.

Les enfants de moins de deux ans ne devraient avoir aucun contact avec les écrans numériques

La Suède conseille aux parents de ne pas exposer leurs enfants de moins de deux ans aux écrans numériques, y compris la télévision. Plus tard, l’interdiction s’assouplit progressivement : pour les enfants de 2 à 5 ans, on recommande un temps d’écran maximal d’une heure par jour. Pour les enfants de 6 à 12 ans, deux heures seraient appropriées, tandis que les jeunes de plus de 12 ans ne devraient pas passer plus de trois heures par jour devant un écran, selon les recommandations de l’autorité sanitaire suédoise.

Des impacts négatifs sur le sommeil et la santé mentale

Les recommandations suédoises s’appuient sur des résultats de recherche récents mettant en évidence les effets négatifs des écrans numériques sur les enfants. Une exposition excessive à ces écrans peut perturber leur sommeil, les rendant plus susceptibles de développer des troubles du sommeil et des problèmes de santé mentale. Les recommandations visent donc à favoriser un meilleur équilibre dans l’utilisation des médias numériques chez les enfants et les adolescents.

Un guide pour les parents et les adultes de leur entourage

Ces recommandations sont principalement destinées aux parents et aux adultes de l’entourage des enfants, qui jouent un rôle crucial dans la gestion du temps d’écran des enfants. Ils peuvent également servir de guide pour aider les enfants et les adolescents à trouver un meilleur équilibre dans leur utilisation des médias numériques.

Avec l’augmentation de l’utilisation des écrans due à la pandémie de COVID-19, il est important pour les parents et les adultes de prendre conscience des impacts potentiels sur la santé de leurs enfants et de suivre ces recommandations pour les protéger.

La punition, clé de voûte de la vie en communauté chez les poissons ?

Les poissons peuvent-ils utiliser la punition pour promouvoir la coopération ?

Une étude menée par des chercheurs de l’Université métropolitaine d’Osaka a révélé que oui. L’équipe a découvert que le Neolamprologus savoryi, un poisson cichlidé, utilise des châtiments corporels pour encourager ses petits à aider, montrant ainsi des compétences sociales et cognitives avancées. Les résultats ont été publiés dans Animal Behaviour le 6 avril.

Alors que l’utilisation de la punition pour stimuler la coopération est courante chez les humains depuis des siècles, les chercheurs se sont demandé comment les animaux le font. Après une étude de plusieurs années, ils ont constaté que les poissons N. savoryi, en particulier les reproducteurs dominants et leur progéniture, attaquaient les assistants inactifs dans un laboratoire pour les encourager à coopérer.

Selon le professeur Satoshi Awata, bien que la punition chez ces poissons ait été étudiée, des preuves limitées montrent qu’elle favorise un comportement coopératif. L’étude montre que les animaux utilisent également la punition pour encourager la coopération et maintenir les relations sociales. Les résultats montrent que les poissons, comme les humains, utilisent des compétences cognitives avancées pour soutenir leur société.

Les chercheurs ont noté que les assistants soumis à l’agression ont augmenté leurs efforts d’aide, tandis que les assistants proactifs ont évité l’agression. Cela suggère que la punition peut effectivement promouvoir un comportement utile, même chez les animaux.

En conclusion, cette étude montre que chez certaines espèces de poissons, punir la progéniture conduit à une meilleure coopération et à un meilleur travail d’équipe. Cela nous permet de mieux comprendre comment évolue le comportement coopératif chez les animaux. Il est clair que les poissons, et pas seulement les humains, utilisent la punition pour maintenir l’ordre social et favoriser la coopération dans leur société.