Un triste destin pour un ancien ministre érythréen
Le monde a été choqué et attristé par la nouvelle du décès de M. Abrehe, un ancien ministre des Finances et vétéran de la guerre d’indépendance de l’Érythrée, après près de six ans de détention secrète. Ce tragique événement soulève de graves préoccupations quant au respect des droits de l’homme dans ce pays d’Afrique de l’Est.
Des droits de l’homme bafoués
L’organisation Human Rights Concern Eritrea (HRCE) a publié un communiqué dénonçant la mort de M. Abrehe en détention secrète. Âgé de 79 ans, il a été démisde ses fonctions deministre des Finances en 2012 après avoir publiquement critiqué le président Isaias Afwerki et son gouvernement dans un livre.Mais au lieu d’être entendu, il a été arrêté et détenu sans procédure régulière.Cette situation déplorable met en lumière les nombreuses violations des droits del’hommeen Érythrée,où le respect des libertés fondamentales est loin d’être assuré.
Des mesures urgentes pour faire la lumière sur les circonstancesde sadécès
La HRCEa appelé à une enquête indépendante pour clarifier lescirconstances exactesde lamortde M. Abrehe.Les autorités érythréennes n’ont pas commentécette affaire,renforçant les inquiétudes quant à la répression des dissidents politiques dans le pays.
Une violation des droits de l’homme dans un contexte plus large
Ce tragique décès s’inscrit dans un contexte plus large de violations flagrantes des droits de l’homme en Érythrée. La HRCE insiste sur le fait que cette arrestation et cette détention en secret sont des exemples révélateurs du non-respectdes libertés fondamentalesdans le pays.
Un appel à la communauté internationale
Face à cette situation alarmante, la HRCE a lancé un appel pressant à lacommunauté internationalepour qu’elle agisseet qu’elle s’engage sérieusement à mettre fin aux violations des droits de l’homme en Érythrée.