Le meurtre brutal d’un policier à Maroua laisse la ville en état de choc

La ville de Maroua est sous le choc après que le vendredi soir, un agent de police ait été poignardé à mort alors qu’il tentait d’arrêter un suspect. Engozo’o Alo’o, âgé d’environ trente ans, travaillait au commissariat central de la capitale de l’Extrême-Nord.

Un policier visé lors d’une interpellation

Les faits se sont produits vers 17h. Lorsqu’il procédait à l’arrestation d’un individu dans le cadre d’une enquête en cours, le GPX Alo’o a été mortellement frappé par un coup de couteau. D’après les premières informations, il aurait été poignardé par derrière par le suspect qu’il tentait d’arrêter. Grièvement blessé, le malheureux policier est tombé, tandis que son agresseur s’est enfui.

Alertés, les passants et les collègues de la victime lui sont immédiatement venus en aide. Malgré l’intervention rapide des forces de l’ordre et des services de santé, le gardien de la paix n’a pas pu être sauvé. Le couteau aurait sectionner une artère vitale, ce qui a causé une hémorragie massive. Engozo’o Alo’o a ainsi succombé à ses blessures, sous le regard impuissants de ses coéquipiers bouleversés. Son décès a été confirmé à son arrivée à l’Hôpital régional de Maroua.

Une chasse active pour retrouver le suspect

Après ce triste événement, de nombreux renforts policiers et militaires ont été mobilisés par les autorités locales pour retrouver l’auteur présumé du meurtre. Grâce aux informations fournies par les témoins et à la rapidité de l’opération mise en place, le fugitif a été arrêté à la fin de la journée chez lui, à quelques rues seulement du lieu du crime. Âgé de vingt ans, il est actuellement interrogé dans les locaux de la police judiciaire.

Ce décès est la nouvelle tragédie qui affecte une fois de plus la police camerounaise, déjà fortement touchée par de nombreuses attaques ces derniers mois. Cette année, plusieurs agents de police ont été tués par balles lors d’opérations de routine dans diverses zones, surtout anglophones. Cette fois, c’est la ville de Maroua qui est frappée au cœur.

Chez les forces de l’ordre locales, c’est l’incompréhension et la colère qui dominent. Comment un de leurs collègues peut-il être assassiné en plein jour aussi lâchement au cours de ses fonctions ? Beaucoup réclament maintenant des sanctions exemplaires et des actions concrètes contre ceux qui s’en prennent aux serviteurs de l’État, qui sont de plus en plus souvent pris pour cible. Des revendications que le gouvernement ne pourra pas ignorer éternellement.

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