Mme Ngono Metomo, l’épouse du directeur du département d’anthropologie, est maltraitée depuis près de 20 ans. Son mari n’est toujours pas puni malgré les plaintes.
Le cauchemar de Mme Ngono Metomo a commencé lorsqu’elle a épousé un simple conférencier en 2004. Depuis lors, elle n’a cessé de subir des violences physiques et psychologiques, notamment des coups de poing, des ceintures et d’autres objets. Ces violences ont déformé son apparence et ont réduit de moitié son ouïe et sa vision.
En raison de ses relations privilégiées au sommet de la hiérarchie, le mari de la victime, le professeur Abouna, reste intouchable malgré les preuves médicales et les plaintes déposées contre lui. Sa récente promotion au poste de chef de département renforce son sentiment de toute-puissance. Lorsque le PDG du MINDEF a appelé à la violence, il a ouvertement désobéi à la loi en se faisant passer pour un ami.
Mme Ngono Metomo est finalement partie et a entamé une procédure de divorce après 19 ans de maltraitance. Son mari continue toutefois de la menacer et d’abuser de son pouvoir pour entraver la procédure.
La victime accuse le Cameroun de ne pas avoir la volonté politique de mettre fin à la violence à l’égard des femmes, malgré les déclarations officielles. Dans un témoignage terrifiant, elle dénonce l’inaction de l’État face à ces violences conjugales.
Le Réseau des Victimes de la Légitime Défense (RVL) a traité un cas de violence domestique à l’université de Yaoundé 1 et a découvert que trop d’hommes peuvent continuer à vivre en toute impunité. Selon les informations, la victime est Mme Ngono Metomo, épouse du professeur Abouna, chef du département d’anthropologie.
Ce dernier a subi des abus répétés pendant près de 20 ans, malgré les informations disponibles, et n’a reçu aucune assistance de la part des autorités. Son calvaire a débuté en 2004, lorsqu’elle a épousé son bourreau, alors simple conférencier. Depuis lors, elle subit quotidiennement des violences physiques et psychologiques.
Elle a notamment été violemment battue au visage le 2 novembre 2023, ce qui a entraîné 50 % de ses blessures auditives et visuelles. Malgré les preuves et les certificats médicaux disponibles, aucune plainte n’a abouti à des sanctions contre son mari violent.
Selon certains témoignages, le professeur Abouna bénéficie d’une certaine impunité en raison de ses relations au sommet. Il se sentirait ainsi autorisé à commettre ces violences en toute illégalité. Sa récente promotion au poste de chef de département ne fait que renforcer son sentiment de toute-puissance.
Lorsqu’il a été appelé pour violence domestique en novembre de l’année dernière, le secrétaire général du MINDEF l’a convoqué sans hésitation, en défiant les autorités grâce à son influence. Face à cette situation, Mme Ngono Metomo s’est enfuie et a entamé une procédure de divorce après 19 ans de souffrance et de terreur.
Malheureusement, son mari continue de l’importuner et de s’immiscer dans le processus de divorce en utilisant son pouvoir. La victime dénonce l’inaction de l’État camerounais face à ces violences conjugales dans un témoignage poignant.
Il est temps que les choses changent et que les autorités prennent enfin cette violence au sérieux. Trop de femmes sont victimes de ces abus en silence, souvent par crainte de représailles ou par manque de soutien. Il est crucial qu’une réelle volonté politique soit enfin mise en œuvre pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes dans le pays.
« C’est une honte que de telles violences soient tolérées et protégées dans un lieu de savoir et d’éducation comme l’Université de Yaoundé. La justice doit être faite pour mettre fin à cette impunité. »