Le gouvernement kenyan a récemment apporté une modification importante à son projet de loi de finances, en supprimant une proposition de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 16% sur les services financiers.
Cette décision est bénéfique pour les entreprises et les consommateurs, et ouvre la voie à un potentiel pour la croissance des actifs numériques dans le pays.
La TVA est une taxe à la consommation prélevée à chaque étape de la production et de la distribution des produits et services. Bien que généralement appliquée aux biens matériels, certains pays l’étendent également aux services financiers. Cela inclut les frais liés aux comptes bancaires, aux transferts d’argent, aux prêts, à la gestion des placements et à l’assurance.
Mais l’application de la TVA sur les services financiers peut entraîner des conséquences négatives. Une TVA de 16% sur les services financiers se traduit par une augmentation de 16% des coûts des transactions numériques telles que les transferts d’argent mobile et les paiements en ligne. Ces services sont essentiels pour promouvoir l’inclusion financière, surtout dans les économies en développement où l’accès aux services bancaires traditionnels est limité.
En rendant les transactions numériques plus chères, la TVA peut décourager leur utilisation et entraver la transition vers une société sans numéraire. Cela peut également restreindre l’accès des personnes à faible revenu aux services financiers, comme les prêts, les assurances et les investissements, creusant ainsi le fossé financier et limitant leurs opportunités de progrès économique.
Cependant, la décision du Kenya de supprimer la TVA sur les services financiers est un pas en avant important pour promouvoir les transactions numériques dans le pays. Cela se traduit par une réduction des coûts pour les transferts d’argent mobile et les paiements en ligne, encourageant ainsi une adoption plus large de ces services.
Une diminution des coûts peut inciter davantage d’entreprises à proposer des options de paiement numérique, tandis que les consommateurs bénéficient de moyens plus rapides, pratiques et abordables de gérer leurs finances. De plus, un secteur des services financiers numériques solide peut encourager l’innovation et créer un marché réceptif pour de nouveaux produits et services financiers basés sur les actifs numériques.