L’Égypte Dénie les Accusations de Soutien à l’Armée Soudanaise

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Analyse des Accusations entre l’Égypte et le Soudan

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a une nouvelle fois rejeté les accusations portées à l’encontre de son gouvernement par les Forces de soutien rapide du Soudan (FSR), qui affirment que l’Égypte fournirait un soutien militaire à l’armée soudanaise. Ce déni a été formulé lors d’une interview diffusée sur la chaîne de télévision Al-Qahera News.

La position d’Égypte dans le conflit soudanais

Dans cette interview, Abdelatty a insisté sur la neutralité de l’Égypte dans les affaires soudanaises et a réaffirmé les efforts du Caire pour favoriser une résolution pacifique du conflit en cours. Il a déclaré : « La sécurité de l’Égypte est étroitement liée à la sécurité du Soudan et vice-versa », soulignant ainsi les liens historiques et géographiques entre les deux nations.

Réaction aux accusations

Les déclarations du chef des FSR, Mohamed Hamdan Dagalo, connu sous le nom de Hemetti, ont mis en lumière des tensions croissantes. Hemetti a été très direct dans une vidéo publiée le 9 octobre, où il a accusé l’Égypte de former l’armée soudanaise et de lui fournir des avions d’entraînement K8, d’origine chinoise. En réaction, le ministère égyptien a rapidement démenti ces allégations, qualifiant celles-ci de mensongères et exagérées.

Menaces et tensions

Les accusations de Hemetti n’ont pas seulement engendré des démentis, mais ont également entraîné des menaces de la part de certains commandants des FSR, en particulier des avertissements d’attaques contre le haut barrage d’Assouan, un site stratégique pour l’Égypte. Par ailleurs, les FSR ont également instauré une interdiction sur l’exportation de biens et de bétail soudanais depuis les zones sous leur contrôle, créant ainsi des tensions économiques additionnelles.

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