La 28e Conférence des Parties sur le climat (COP 28) a débuté en grande pompe le 30 novembre 2023 à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Le président Sultan Al Jaber envoie un signal positif au monde. Cette conférence représente un tournant important dans la lutte pour la protection de notre planète dans le but d’identifier des solutions pratiques pour lutter contre le réchauffement climatique et ses effets désastreux. Cependant, la COP28 commence également cette année, lorsque l’Organisation mondiale de la météorologie prévoit que 2023 sera probablement l’année la plus chaude de tous les temps.
Un rappel troublant de l’urgence de prendre des mesures drastiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La confirmation de la mise en place d’un fonds d’indemnisation pour les pertes et dommages causés par les catastrophes climatiques et environnementales dans les pays les plus vulnérables est l’une des principales avancées de cette COP 28. Les délégués de près de 200 pays participants ont salué cette décision, que le président Amirati Sultan Al Jaber a qualifiée de « signal positif pour le monde », et l’ont qualifiée d’historique. Cependant, le montant précis de ce fonds et ses méthodes de mise en œuvre sont encore inconnus, ce qui soulève des questions dans les pays en développement.
Cependant, un certain nombre de pays se sont déjà engagés à fournir un financement, notamment l’Union européenne, l’Allemagne, les Émirats arabes unis, le Japon, l’Amérique et le Royaume-Uni. Madeleine Diouf Sarr, l’une des principales voix des pays les moins avancés et représentante de 46 d’entre eux, a salué ce choix comme « une immense victoire pour la justice climatique ». Elle a également souligné que pour que le fonds soit efficace, des milliards, et non des millions, sont nécessaires pour faire face aux catastrophes climatiques. La présidence irakienne a défini cinq priorités pour cette COP 28 en plus de la création de ce fonds de compensation, notamment l’inclusion et l’accessibilité, le soutien aux solutions d’atténuation, le renforcement du financement de l’adaptation, l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et dommages et la garantie d’un accès équitable au financement climatique.
Enfin, les pays développés exhortent les pays émergents comme la Chine et l’Arabie Saoudite à contribuer au financement de la lutte contre le changement climatique.
En conclusion, la COP 28 représente un moment charnière dans la lutte contre les effets désastreux du réchauffement climatique. Toutes les parties prenantes doivent toutefois s’engager réellement à mettre en œuvre les choix opérés et à fournir les ressources nécessaires pour les concrétiser. L’avenir de notre planète en dépend.