Dans un communiqué de presse publié le 21 janvier 2024, le Bureau exécutif national du Syndicat National des Enseignants du Supérieur (BEN-SYNES) a appelé à une grève nationale à partir de lundi 22 janvier.
Les membres de BEN-SYNES, qui sont des enseignants des universités camerounaises, ont également déclaré que la grève ne prendrait fin qu’après le versement de la quatrième tranche de l’Indemnité de Modernisation de la Recherche à tous les enseignants éligibles. La décision a été prise lors d’une session extraordinaire tenue le dimanche 21 janvier 2024, selon une déclaration du Secrétaire général du BEN-SYNES, le professeur Wogaing Fotso J.
La principale raison de la grève est le retard dans le paiement de la quatrième tranche de l’Indemnité de Modernisation de la Recherche, une prestation mise en place par le Président Paul Biya. Selon BEN-SYNES, en date du 21 janvier 2024, environ 70% des bénéficiaires éligibles n’ont pas encore reçu leur paiement dû.
BEN-SYNES a demandé que les paiements soient effectués immédiatement, arguant que le retard non seulement affecte le bien-être financier des enseignants, mais aussi perturbe l’environnement académique global. Le syndicat a ordonné à tous les enseignants affiliés aux universités publiques de se joindre à la protestation et les exhorte à continuer à observer l’ordre de grève à partir du lundi 22 janvier 2024, à 7 heures du matin.
La grève se poursuivra jusqu’à ce que la prime spéciale soit versée à tous les enseignants concernés. Le professeur Fotso a souligné l’urgence de résoudre les préoccupations des enseignants, déclarant : « Nous trouvons regrettable que la quatrième tranche de l’Indemnité de Modernisation de la Recherche n’ait pas été versée à la majorité de nos membres. Ce retard non seulement affecte leur stabilité financière, mais compromet également la qualité de l’éducation que nous fournissons. »
Ce n’est pas la première fois que les membres du BEN-SYNES appellent à une grève nationale pour protester contre le non-paiement des primes de recherche.