L’église catholique du Cameroun a été à nouveau victime de vandalisme récemment. Au cours de la nuit du mardi 02 au mercredi 03 avril 2024, des individus ont pénétré dans le sanctuaire Marie reine de la paix à Nsimalen, causant des dommages et profanant des objets sacrés. Ce geste a immédiatement suscité l’indignation de Mgr Jean Mbarga, l’archevêque de Yaoundé, qui a adressé un message à ses fidèles.
Mgr Jean Mbarga a fermement condamné cet acte de profanation, rappelant que le sanctuaire est un lieu de prière et de paix. Il a également souligné que cet acte nous rappelle que le Christ continue de souffrir pour l’humanité, même face à de tels actes d’agression. Malgré cela, l’archevêque s’est voulu rassurant quant à la survie du sanctuaire, affirmant qu’il « continuera à vivre et à toujours vivre ». En signe de solidarité et de dévotion envers la Vierge Marie, Mgr Jean Mbarga a encouragé les fidèles à participer à une neuvaine de rosaire à partir du 04 avril, ainsi qu’à se rassembler pour la pénitence, la réparation et la restauration du sanctuaire.
L’acte de vandalisme a provoqué une vive émotion parmi les fidèles, qui se sont immédiatement mobilisés pour aider à la réparation du sanctuaire. Les autorités locales sont également à la recherche des vandales afin de les traduire en justice. Le sanctuaire Marie reine de la paix est un lieu de pèlerinage et de dévotion très important pour les catholiques du Cameroun, et surtout pour ceux de la ville de Yaoundé. Des objets sacrés et des reliques précieuses y sont conservés, dont la statue de la Vierge Marie qui a été décapitée lors de cet acte de vandalisme.
