C’est un drame qui secoue tout un pays. La nouvelle de l’assassinat de la journaliste Louisette Ngo Yebel par son propre fils, Landry Batek Yebel, diplômé de l’Enam, a suscité une vague d’indignation et de consternation à travers le Cameroun.
La victime était chargée de communication à la COMIFAC et vivait à Yaoundé, la capitale du pays. Selon les premières informations recueillies lors de l’enquête de la gendarmerie, son fils aurait assassiné sa propre mère à la suite d’une dispute, avant de découper son corps à l’aide d’une scie.
La triste nouvelle a été révélée par le suspect lui-même, qui a avoué son forfait et a été placé en détention au Service des Enquêtes et de la Documentation (SED). Il a également révélé que son ami, Lonti Junior, l’aurait aidé à jeter les différentes parties du corps dans un cours d’eau après les avoir placées dans des valises.
Ce n’est malheureusement pas la première fois que Landry Batek Yebel commet un meurtre. Il a avoué avoir tué sa grand-mère il y a trois mois, ce qui fait de lui un récidiviste ou tueur en série.
Après le meurtre, les deux hommes ont abandonné le véhicule de la victime près d’une brigade de gendarmerie avant de prendre la fuite. C’est grâce à deux téléphones appartenant à la journaliste, retrouvés à proximité, que l’enquête a pu avancer plus rapidement.
Cette tragédie a choqué les Camerounais, qui ont du mal à comprendre comment un fils peut commettre un tel acte envers sa propre mère. La tension est palpable dans le pays, où de nombreux hommages sont rendus à la victime, une journaliste respectée et aimée de tous.
Ce drame montre également que la violence domestique est un problème réel dans la société camerounaise, et que des actions doivent être entreprises pour protéger les victimes et leur donner le courage de dénoncer ces actes odieux.
En attendant, le peuple camerounais pleure la perte d’une journaliste talentueuse et aimée, victime d’un matricide des plus abjects.