Pression sur les médias en Guinée-Bissau: la liberté de presse menacée

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Le Sinjotecs‍ est une organisation qui veille à la liberté de la ​presse et ⁣la sécurité des journalistes en Guinée-Bissau. Elle informe également les organisations internationales sur la situation actuelle du pays.

Depuis la⁤ dissolution du Parlement le 4 octobre dernier, le Syndicat des Journalistes et Techniciens de la Communication Sociale (Sinjotecs) porte une grande inquiétude quant à la situation des médias en Guinée-Bissau.

Suite à la prise de contrôle des médias publics par l’armée, les réseaux sociaux ont été inondés de menaces envers les professionnels de la presse. Dans les quatre dernières années, plusieurs journalistes ont été agressés, sans que les responsables ⁢soient identifiés et tenus pour compte. Des radios‍ ont également été envahies⁤ et détruites.

Diamantino Domingos Lopes, secrétaire général du Sinjotecs, a déclaré lors ‌d’une interview avec Voice ⁣of⁤ America que le climat était actuellement calme. En revanche, il a​ lancé un​ appel‍ au respect du travail des professionnels des médias.

Selon lui, aucune information de menaces ou d’agression envers les médias privés⁣ n’a été signalée​ pour le moment. Cependant,‌ la radio Capital FM a choisi de suspendre sa programmation d’opinion, apparemment de son propre chef.

Le Sinjotecs tient informées les⁤ organisations internationales de défense de la ⁢liberté de presse et des journalistes sur la ⁣situation en Guinée-Bissau. Il a d’ailleurs reçu‌ des messages de soutien de la part de l’Association des Journalistes du Cap-Vert.

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