Le ministère de la Santé du gouvernement, par l’intermédiaire de son directeur général Patrick Amoth, a rejeté les rapports faisant état d’une propagation d’une nouvelle variante, le SARS-CoV-2 Omicron JN1, du Covid-19. Il a souligné que des mesures de surveillance étaient en place depuis décembre de l’année dernière et qu’il y avait une augmentation des cas de grippe mais pas de Covid-19.
Le ministère a mis en place un solide système de surveillance pour détecter tout agent pathogène d’intérêt national, régional et mondial. Aucun site surveillé n’a signalé une hausse des cas de Covid-19, mais une augmentation des cas de grippe a été remarquée. Cette clarification a été jugée nécessaire suite à des rapports des médias attribuant l’augmentation des maladies respiratoires dans le pays à la nouvelle variante du Covid-19.
Toutefois, le ministère a également averti d’une recrudescence des cas de grippe à cette période de l’année, sans noter de changements significatifs dans le nombre d’hospitalisations et de décès. Il est conseillé aux Kényans d’éviter tout contact avec des personnes malades, en particulier celles présentant des symptômes respiratoires. Il est également important de se couvrir le nez et la bouche avec un mouchoir en papier en toussant ou éternuant, de se laver régulièrement les mains et de porter un masque dans les lieux publics.
Il est recommandé de se faire vacciner contre la grippe saisonnière, surtout pour les personnes à risque. Le ministère de la Santé accordera une attention particulière aux personnes avec des difficultés respiratoires, aux enfants, aux personnes âgées, aux femmes enceintes et à celles ayant des maladies coexistantes telles que le cancer, la tuberculose, le VIH, le diabète et les maladies cardiaques.
Le directeur général du ministère, le Dr Patrick Amoth, a rappelé ces conseils lors d’une conférence de presse au siège du ministère.