Unissons-nous pour surveiller la pêche avec nos voisins en Guinée-Bissau!

Travaillons ensemble pour garder un œil sur la pêche avec⁢ nos voisins de la Guinée-Bissau !

Le Grand écosystème marin de‍ la famille ⁣des Canaries​ (CCLME) se tient ​à Bissau jusqu’à ‍mercredi, et le gouverneur de Guinée s’adresse ⁤à l’agence de presse Lusa en ‌marge de ​celle-ci. Des experts de ‌la pêche de la sous-région africaine, tels que la Guinée-Bissau, le Cap-Vert, la Gambie, le Sénégal, la Guinée-Conakry,‍ la ⁣Mauritanie et le ‍Maroc, sont⁣ réunis lors de cette réunion.

Un⁣ problème ‍majeur : la pêche non⁢ réglementée

La pêche non réglementée, telle que​ la capture sans permis ou dans des zones interdites, constitue « un réel problème » tant pour la Guinée-Bissau que pour les ​pays⁤ de la sous-région, selon le ministre guinéen. Khallahi Brahim, le secrétaire permanent de la ​Sous-commission⁢ régionale des pêches, rencontrera Dionsio Pereira plus tard dans la journée car il sera à‌ Bissau pour le symposium.

La pêche non réglementée‍ ou⁣ illégale, telle que définie ‌par la Loi ‌générale sur les ​pêches de⁣ la Guinée-Bissau, est la capture de ressources halieutiques, ⁣en particulier de‌ poissons et de crevettes, sans permis, dans une zone interdite, d’espèces interdites ou au-delà des voies navigables du pays. Le ministre guinéen a souligné que tous les pays membres de la Sous-Commission régionale des⁣ pêches étaient préoccupés par cette pratique et que des initiatives de contrôle conjointes pourraient ⁣contribuer ‍à y mettre ‍fin.

Il a toutefois clairement indiqué que la Guinée-Bissau⁣ n’était pas la seule responsable de ce problème, car les navires étrangers, plutôt‌ que les pêcheurs locaux, sont généralement​ responsables. Dès ⁢que la sous-commission régionale a commencé à ‌mener des opérations de surveillance conjointes, Dionsio Pereira a déclaré que son pays était prêt à participer et ⁢à faire des recommandations ​pour lutter contre ce phénomène.

L’importance de la coopération régionale

Le ministre​ a également souligné la nécessité de reprendre ‍les opérations conjointes entre d’autres​ pays ainsi ‍que la Guinée-Bissau, le Sénégal et la ⁢Guinée-Conakry, qui partagent de vastes côtes. Il affirme⁣ que la pêche non contrôlée et illégale a des effets négatifs sur nos économies ainsi que sur l’écosystème.

L’utilisation de technologies pour contrôler‌ la pêche illégale

Le directeur général de l’Institut national‌ de recherche sur les pêches et l’océanographie, ‌Ian Bari, a ⁢ajouté que des outils technologiques sont nécessaires pour contrôler la pêche⁢ illégale, qui est principalement pratiquée ‍par des étrangers en Guinée-Bissau. Selon Ian Bari, il ⁢est essentiel de mener des ⁢opérations de contrôle conjointes avec ces deux pays ⁤afin de mettre fin à la ‍pêche incontrôlée ‍dans les régions partagées par le Sénégal ⁣et la‌ Guinée-Conakry au nord et au sud‍ de notre pays, respectivement.

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