Le gouvernement nigérien a pris une décision historique en abrogeant la loi anti-migratoire, plus connue sous le nom de loi 2015-036. Grâce à une ordonnance signée le 26 Novembre par le général Abdourahamane Tchiani, toutes les personnes emprisonnées en vertu de cette loi seront libérées sur instruction du ministère de la justice et des droits de l’homme.
Cette nouvelle a été accueillie avec joie par les défenseurs des droits humains. Depuis son adoption le 26 mai 2015, ils se sont battus contre cette loi qui criminalisait la migration et envoyait en prison des personnes innocentes en quête d’une vie meilleure. Avec cette abrogation, le Niger marque un tournant dans sa politique migratoire et remporte une victoire pour les droits humains.
Cette loi avait également causé des tensions avec l’Union Européenne, qui finançait le Niger à travers un fonds fiduciaire pour empêcher les migrants de passer par Agadez, une ville du nord du pays. Mais maintenant, le Niger envoie un message clair: la migration doit être respectée et les migrants ne doivent pas être criminalisés. Le ministère de la justice et des droits de l’homme a également ordonné la remise en liberté de toutes les personnes condamnées en vertu de cette loi, et les effets des condamnations seront effacés de manière rétroactive.
Cependant, une liste des prisonniers concernés est attendue pour vérifier leur éligibilité à cette mesure. Nous espérons que cette décision marquera le début d’une réforme en profondeur de la politique migratoire du Niger, afin de protéger les droits des migrants tout en assurant la sécurité des frontières.
En conclusion, l’abrogation de cette loi est une étape importante pour le Niger et pour le respect des droits humains en général. Nous espérons que d’autres pays suivront cet exemple et adopteront une approche plus humaine et juste envers les migrants.