Scandale au Nigéria: Les bandits tuent une des 6 soeurs enlevées à Abuja

Le‍ monde des médias sociaux ​est en ⁢ébullition en ce moment au⁢ Nigeria,‍ suite au meurtre⁢ d’une femme, Nabeeha Al-Kadriyar,​ par​ des ⁢criminels audacieux. Le 9 ⁣janvier 2024, ​on apprenait que la ⁢défunte, ainsi que ses cinq sœurs et leur ⁢père, avaient⁣ été​ kidnappés ⁤par des voyous​ armés à Abuja, la capitale ⁣du⁢ Nigeria.

Adamu Asiya, ⁢qui se présente comme une cousine des sœurs kidnappées, a partagé la nouvelle sur son compte X (anciennement Twitter). Elle ⁤a révélé que ​les ravisseurs avaient tué‍ son oncle ‌lors ​de l’enlèvement et a lancé un appel à la prière pour ses proches.

Malheureusement, malgré une campagne de collecte de fonds​ lancée par des citoyens concernés, la somme récoltée n’a‌ pas été suffisante pour payer la rançon ​exigée par les ravisseurs. Le père ⁣de Nabeeha a été libéré, mais les ‌ravisseurs ont donné jusqu’au 12 ⁤janvier pour⁢ la ⁤libération de ⁢ses⁢ filles en échange d’une ​rançon de 60 millions d’euros.

Lorsque le délai a expiré, ⁣ils ⁤ont tué Nabeeha, la⁤ deuxième‌ plus âgée des six sœurs, avant de se débarrasser de son corps pour que sa famille puisse l’enterrer. Isa Ali Pantami, ancien ministre de la communication et de l’économie numérique, a confirmé l’incident⁢ la ⁤nuit⁢ du samedi 13 janvier 2024. Il a déclaré qu’il ⁣avait parlé⁢ au père de⁣ Nabeeha au sujet ‌des autres filles kidnappées et a exprimé ⁤sa ⁣tristesse face ‍à cet‍ événement tragique.

Les⁤ Nigérians indignés demandent des actions immédiates de la part de la police et du gouvernement fédéral pour assurer la libération⁤ des sœurs de⁢ Nabeeha et épargner à ‌la famille de nouvelles⁤ souffrances. L’ancien vice-président Atiku Abubakar⁣ a appelé‌ à une réorganisation de l’architecture de sécurité ‍du pays pour mettre fin à la liberté d’action des criminels ⁣et garantir la sécurité ‌des citoyens.

Bashir Ahmad, ancien conseiller médiatique du‍ président sortant Muhammadu ⁤Buhari, a rejoint​ cette demande en ⁤appelant la ⁤police​ à donner la priorité à l’affaire‌ et à ​déployer toutes les ressources‌ nécessaires pour ramener les ⁣filles ​à ⁢la​ maison. D’autres Nigérians ont également exprimé leur crainte ​face ‍à l’insécurité grandissante ⁤dans le ​pays, demandant des mesures ‌concrètes⁢ pour protéger les citoyens.

Les autorités ont répondu​ en affirmant ‍que les agences de‌ sécurité étaient déjà sur le coup et en ⁢demandant à ⁢la population de poser des questions plutôt que de faire des ‍allégations et des spéculations.

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