Bernard WONGOLO, Secrétaire Général par intérim du Sénat camerounais, a été relevé de ses fonctions suite à des accusations graves de détournement de fonds. Le Président du Sénat, Marcel NIAT NJIFENJI, a ordonné la mise sous scellés de son bureau et a lancé une enquête parlementaire dirigée par le Lamido de REY BOUBA, premier vice-président du Sénat.
WONGOLO est accusé d’avoir épuisé un montant de 3 milliards de FCFA pendant les quatre mois d’évacuation sanitaire du Président du Sénat à Genève. Depuis, une commission d’enquête parlementaire a été créée pour examiner les transactions financières effectuées sous sa direction. Les premières conclusions ont conduit à son licenciement immédiat, démontrant la gravité des accusations.
Marcel NIAT NJIFENJI a ordonné la mise sous scellés du bureau de WONGOLO pour préserver les preuves potentielles et empêcher toute manipulation des documents comptables. Cela montre sa ferme volonté de nettoyer les pratiques au sein du Sénat et de restaurer la confiance du public dans cette institution.
Les conséquences pour WONGOLO sont sévères. Outre la perte de son poste, il fait face à des accusations pouvant entraîner des poursuites judiciaires et la restitution des fonds détournés. La sévérité des mesures prises à son encontre, telles que la mise sous scellés de son bureau et la présence d’hommes armés, souligne la gravité de ses actes.
L’affaire a provoqué une réaction choquée de l’opinion publique, qui est préoccupée par le montant astronomique détourné et le fait que de telles malversations puissent se produire au sein d’une institution clé de la République. Les citoyens exigent des réponses et des mesures concrètes pour empêcher que de tels actes se reproduisent à l’avenir.
La démission de WONGOLO et l’ouverture d’une enquête parlementaire sont des étapes importantes dans la lutte contre la corruption. Ce scandale souligne la nécessité d’une vigilance constante et d’une gouvernance transparente au sein du Sénat. Alors que l’enquête se poursuit, la nation attend avec impatience de voir si justice sera rendue et si des réformes seront mises en place pour restaurer la confiance des citoyens envers cette institution clé.