Coopération Sino-Camerounaise
La coopération entre le Cameroun et la République populaire de Chine a récemment suscité des débats passionnés. En effet, le Nouveau Palais de l’Assemblée Nationale, un édifice remarquable façonné par des entreprises chinoises, a été inauguré samedi dernier à Yaoundé lors d’une cérémonie enrichie de présences politiques de haut niveau. Ce bâtiment est souvent présenté comme un symbole de l’alleiance croissante entre les deux pays.
Des Interrogations Suscitées par Me Emmanuel Simh
Cependant, Me Emmanuel Simh, avocat de renom et Vice-Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), soulève des critiques frappantes concernant cette collaboration. Selon lui, les projets chinois réalisés sur le sol camerounais posent de véritables problèmes, notamment en ce qui concerne le transfert de technologie et de compétences locales. Il déplore que ces aspects soient souvent mis de côté, ce qui soulève des inquiétudes quant à l’avenir du pays.
L’absence de Transfert de Compétence
« Les Chinois ne font aucun transfert de technologie », a-t-il affirmé avec une véhémence manifeste. Ce constat renvoie à la question de la maintenance du Nouveau Palais de l’Assemblée Nationale, dont Me Simh prédit que des entreprises chinoises seront responsables même dans 10 ou 15 ans. Cette situation, selon lui, illustre le manque de vision et l’échec des politiques publiques camerounaises, mais aussi une certaine perte de souveraineté sur des questions cruciales liées au développement.
Un Manque de Fierté Nationale
Pour le Vice-Président du MRC, cette dépendance envers la Chine est révélatrice d’un véritable manque d’ambition nationale. « C’est la preuve que nous n’avons même plus de fierté pour nous-mêmes », s’est-il dit avec un sentiment d’amertume. Cette déclaration met en lumière la nécessité urgente de réévaluer les Stratégies de développement pour renforcer les compétences locales et promouvoir une coopération plus équilibrée.
Les interventions de Me Simh rappellent l’importance fondamentale de la souveraineté nationale et du développement durable dans le cadre des partenariats internationaux. Alors que les enjeux de transfert de technologie et de savoir-faire demeurent négligés, il est crucial de repenser les stratégies de coopération afin de garantir une prospérité durable et responsable pour les générations futures.