La Gambie et l’Égalité des Sexes : Un Engagement Renouvelé
À l’occasion de la Journée internationale de la femme en 2025, la Gambie a réaffirmé son engagement en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, avec une attention particulière portée sur les femmes et les filles handicapées. Ce positionnement s’inscrit dans la continuité des efforts du pays pour promouvoir une plus grande inclusion, en harmonie avec le thème de cette année : « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ».
Fatou Kinteh, la ministre du Genre, de l’Enfance et de la Protection sociale, a mis en lumière la résilience des femmes handicapées. Celles-ci, souvent confrontées à de multiples formes de discrimination, continuent néanmoins d’apporter une contribution significative à la société. Elle a déclaré : « Les droits des femmes et des filles handicapées sont des droits humains fondamentaux », rappelant l’importance cruciale de l’accessibilité, de l’égalité des chances, et de la protection contre la discrimination.
Législation et Politiques en Place
Kinteh a salué les avancées législatives déjà en place, notamment :
- La Loi sur les femmes de 2010
- La Loi sur la violence domestique
- La Loi sur les personnes handicapées de 2021
Ces lois visent à renforcer l’égalité des sexes et à combattre les injustices subies par les femmes et les filles dans le pays. De plus, la ministre a évoqué la politique nationale sur le handicap 2023-2032 ainsi que le fonds pour le handicap créé en 2024, destinés à soutenir les personnes en situation de handicap.
Autonomisation Économique et Éducation Inclusive
Elle a également mis en avant les initiatives du gouvernement en matière d’autonomisation économique, d’éducation inclusive et d’opportunités de leadership pour les femmes handicapées. Par exemple, des programmes de formation professionnelle pourraient leur permettre d’accéder à des emplois variés et d’améliorer leur situation financière.
Protéger contre la Violence Sexiste
Concernant la question préoccupante de la violence sexiste, Kinteh a mentionné que les femmes handicapées courent un risque accru d’abus. En réponse, elle a appelé à la nécessité d’établir des protections juridiques plus robustes. Des lignes d’assistance telles que 199, 1313 et 1025 ont été citées comme des ressources pour les survivantes.
Un Appel à l’Action
Enfin, Kinteh a lancé un appel à tous les Gambiens afin de se montrer solidaires des femmes et des filles handicapées, de défendre leurs droits et de célébrer leurs réalisations. « Le progrès de notre nation dépend de l’inclusion et de l’autonomisation de tous ses citoyens », a-t-elle conclu, soulignant l’importance de la solidarité collective pour faire avancer la cause de l’égalité des sexes.
