L’Alliance des États du Sahel (AES) est en passe de devenir une organisation régionale importante. Cet accord historique a été officialisé lors d’une réunion extraordinaire à Bamako, marquant un tournant important dans les relations politiques et diplomatiques de la région.
Les représentants des trois pays ont renforcé leurs liens et partagé des objectifs lors de cette réunion interministérielle des ministres de l’économie et des finances. Les délégués ont parlé des avantages, des inconvénients, des opportunités et des menaces économiques de l’ESA, en plus du renforcement de l’unité.
Afin de renforcer la libre circulation et d’accroître la sécurité des personnes et des biens au sein de l’Alliance, cette réunion a permis d’identifier les principaux défis économiques et de proposer des solutions. Les discussions qui ont eu lieu au cours de ces deux jours ont porté sur les contraintes financières et les défis auxquels les États membres étaient confrontés. Des solutions ont été envisagées pour contourner les restrictions de l’ESA en matière de sécurité et de libre circulation.
Les recommandations issues de ces échanges étaient cruciales et couvraient de nombreux sujets, notamment le commerce, la circulation des personnes et des biens, ainsi que la sécurité alimentaire et énergétique. Les conclusions de la réunion représentent une avancée significative dans la création de l’architecture juridico-institutionnelle et des mécanismes de financement de l’ESA.
En remédiant aux comportements inhabituels et au harcèlement qui entravent actuellement le commerce dans la région, cela améliorera la flexibilité des couloirs d’approvisionnement. En outre, les délégations ont décidé de mettre en œuvre des initiatives de développement dans des domaines importants tels que l’énergie, l’agriculture, l’eau et les infrastructures de transport.
Des projets ambitieux tels que le développement d’une compagnie aérienne commune et des projets hydroagricoles montrent à quel point les États membres sont déterminés à améliorer le bien-être économique et social de la région. Pour poursuivre les discussions et faire avancer l’opérationnalisation de l’AES, une réunion des ministres des Affaires étrangères est prévue le 30 novembre.
La récente initiative de l’Alliance des États du Sahel démontre l’engagement des États membres à coopérer afin de surmonter les obstacles communs et de faire progresser le développement économique et social de la région. Les peuples du Sahel auront un avenir plus prospère grâce à ces liens renforcés et à ces initiatives conjointes.