Le pays s’apprête à ouvrir sa propre raffinerie de pétrole. La construction d’une raffinerie de pétrole fait actuellement l’objet de discussions avec la République islamique d’Iran, selon le chef de l’État du gouvernement de transition. Le Ghana et les États-Unis ont également convenu de construire un gazoduc pour fournir des hydrocarbures au pays.
Mais ce n’est pas tout. Afin d’augmenter sa capacité énergétique, le Burkina Faso s’appuie également sur un contrat qu’il a signé avec Moscou en octobre. Ces programmes visent à combler le déficit de production d’électricité du pays.
Le Burkina Faso se concentre également sur les sources d’énergie renouvelables, notamment la création d’énergie photovoltaïque, en plus de ces initiatives. Le projet de construction du barrage hydroélectrique de Noumbiel sera également relancé par le gouvernement, ce qui affectera de manière significative l’approvisionnement en eau et le secteur agricole.
Avec une capacité totale de seulement 310 652 MW, provenant principalement de centrales thermiques et hydroélectriques, le parc de production d’énergie du Burkina Faso est encore petit, ce qui rend ces efforts d’autant plus importants. Afin de répondre aux besoins croissants du pays, le gouvernement tente de diversifier ses ressources énergétiques.
Le Burkina Faso s’impose comme un acteur dominant du secteur énergétique en Afrique de l’Ouest grâce à ces projets ambitieux en cours. En plus de répondre aux besoins énergétiques du pays, ces investissements favoriseront également l’accès à l’eau et la croissance économique. L’avenir du Burkina Faso semble prometteur.
Affaire à suivre de près.