En 2023, le Cameroun a réussi à réduire ses importations d’huile de palme brute de 10%, passant de 200 000 tonnes à une moyenne de 180 000 tonnes. Cette belle performance est le fruit du travail acharné du gouvernement et de la mise en place du conseil interprofessionnel des producteurs d’huile de palme, également connu sous le nom d’INTERPALM-CAM. Cet organisme a pour objectif d’améliorer la production et la qualité de l’huile de palme dans le pays.
Une initiative importante, car le commerce de cette denrée peut considérablement contribuer au développement économique. Cependant, il est crucial de prendre en compte les répercussions locales de sa production sur l’environnement et les populations.
Au-delà des chiffres impressionnants, il est essentiel de promouvoir une production durable de l’huile de palme, notamment en Afrique subsaharienne, où environ 5% de l’huile de palme mondiale est produite. Les parties prenantes au Cameroun ont donc lancé un appel pour une amélioration de la qualité et de la quantité de cette précieuse ressource.
En effet, si la production d’huile de palme peut avoir des retombées positives sur l’économie et les demandes locales, elle peut aussi avoir des impacts négatifs sur l’environnement et la société. Parmi ceux-ci, la déforestation, la pollution de l’eau, l’érosion des sols, les violations des droits des travailleurs, ainsi que des problèmes de santé et d’utilisation des terres.
Afin d’assurer une production de meilleure qualité et en plus grande quantité, il est essentiel de traiter ces problèmes de front. En sensibilisant les acteurs du secteur et en mettant en place des pratiques durables et respectueuses de l’environnement, il est possible d’améliorer la situation et de faire de l’huile de palme camerounaise un produit de qualité, répondant aux demandes locales et réduisant ainsi les importations.
Il est temps de prendre en compte les impacts négatifs de la production d’huile de palme et de travailler ensemble pour un avenir plus durable pour cette industrie. Seul en adoptant des pratiques responsables et en mettant en place des réglementations strictes, nous pouvons espérer une production de qualité et en plus grande quantité, contribuant ainsi au développement du Cameroun tout en préservant notre environnement pour les générations futures.