Le Syndicat National des Footballeurs Camerounais (Synafoc) a récemment publié un communiqué inquiétant sur la pratique de fraude sur l’identité des joueurs dans le football. Dans sa déclaration, le Synafoc condamne avec fermeté ces actes de tricherie et exige une enquête approfondie sur la façon dont les listes de joueurs concernés ont été constituées et diffusées.
Il s’inquiète également des conséquences pour les joueurs qui se retrouvent publiquement accusés sans possibilité de se défendre immédiatement. Bien que les clubs aient un délai de 48 heures pour justifier l’identité des joueurs soumis pour l’obtention de leur licence, cela ne garantit pas la présomption d’innocence pour les accusés.
C’est pourquoi le Synafoc insiste sur l’importance de respecter la présomption d’innocence dont bénéficient ces joueurs jusqu’à ce que les faits de fraude soient prouvés. Il demande ainsi une procédure juste et transparente pour traiter ces cas de fraude d’identité, afin de protéger les droits des joueurs impliqués.
Face à cette situation alarmante, le syndicat n’a pas hésité à saisir le secrétariat général de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) pour demander un report de 10 jours du début des play-offs. Cette demande vise à laisser le temps nécessaire pour faire toute la lumière sur cette affaire qui a pris une dimension internationale. Le Synafoc se tient prêt à apporter son aide et ses connaissances dans ce processus et demande que les enquêtes soient menées par des personnes indépendantes et spécialistes de cette démarche.
Cette réaction du Synafoc est compréhensible lorsque l’on sait que ses membres sont directement touchés par cette fraude sur l’identité des joueurs. Le syndicat veille donc à ce que leurs droits soient respectés et qu’ils ne soient pas victimes d’accusations à tort ou de pratiques illégales de la part de certains clubs.