Le PAIGC (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert) a dénoncé l’ingérence de certains dirigeants des Forces armées dans la politique, en faisant des déclarations partisanes en faveur d’un pouvoir souverain unique, allant à l’encontre de la Constitution et des lois de la République. Le parti a rappelé que les Forces armées ont été créées il y a environ 60 ans dans le but de contraindre pacifiquement le Portugal, alors puissance colonisatrice, à accorder l’indépendance.
Cependant, selon le PAIGC, ces dernières années ont vu une instrumentalisation croissante des forces armées avec des accusations de tentatives de coup d’État, sans preuves concrètes. Dans un communiqué, le PAIGC a exigé que les Forces armées s’abstiennent de toute ingérence politique et respectent le principe de séparation des pouvoirs, accordant le même traitement à tous les dirigeants élus.
Les membres du PAIGC ont condamné fermement les récentes visites du vice-chef d’état-major général des forces armées dans certaines casernes, les considérant comme une tentative de défendre uniquement la prétendue légitimité du président, ignorant délibérément les représentants élus du peuple et accusant publiquement le PAIGC de préparer un coup d’État. Le parti a également dénoncé le rôle de certains dirigeants des forces armées dans ces visites, les qualifiant de violateurs de leur rôle républicain établi par la Constitution et d’autres lois.
Le PAIGC tient les chefs d’état-major des forces armées pour responsables des conséquences de leur attitude antidémocratique et antirépublicaine, qui remet en question l’intégrité physique de certains dirigeants du parti. En résumé, le PAIGC s’oppose fermement à toute ingérence des Forces armées dans la politique et appelle à ce qu’elles remplissent leur rôle républicain de manière impartiale, en respectant les lois et la séparation des pouvoirs.